26 octobre 2010

« Les infirmiers un peu moins mal répartis sur le territoire »

Le Figaro économie note que « les infirmiers libéraux sont sans doute la profession de santé la plus mal répartie. […] Leur densité, ramenée au nombre d’habitants, varie de 1 à 7 entre les départements les moins bien et les mieux lotis ».
« Conséquence : dans certains endroits ces infirmiers s’épuisent au travail, tandis que les patients ont du mal à les trouver. Ailleurs, confrontés à une forte concurrence, ils gagnent leur vie en multipliant les actes qui pourraient être effectués par les aides-soignantes », constate le quotidien.
Le journal relaie toutefois les « premiers effets d’un accord en vigueur depuis 2009 », signé par l’assurance-maladie et les syndicats.
Le Figaro économie rappelle que cet accord « prévoit une aide à l’installation en zone «très sous-dotée». […] A l’inverse, les installations sont interdites dans les zones «surdenses», sauf à remplacer un autre infirmier cessant son activité ».
Le quotidien parle de « résultats encourageants », indiquant que selon la Cnam, « alors que le nombre total d’infirmiers libéraux installés a progressé de 2,4% entre avril 2009 et janvier 2010, il a reculé de 3% dans les zones très denses. […] Les effectifs ont progressé de 10,6% en zone très sous-dotée ».
Le Figaro économie précise que « cette nette accélération ne représente cependant qu’une centaine d’installations nouvelles, pour 145 zones sous-dotées. C’est pourquoi l’assurance-maladie souhaite pérenniser et étendre cet accord, quand il expirera en avril prochain ».
« Et voudrait en négocier un avec les kinésithérapeutes, eux aussi très mal répartis », poursuit le journal.
La Croix relate pour sa part un sondage Ipsos, selon lequel « 60% des infirmiers [sont] «inquiets» pour l’avenir de leur profession ».
Le journal précise que « cette inquiétude est plus durement ressentie chez ceux qui travaillent à l’hôpital public (64%) et un peu moins pour ceux exerçant dans les cliniques (57%) ou en libéral (49%) ».
La Croix ajoute qu’« ils sont 81% à ne pas vouloir changer de métier ».

Mediscoop le 22 octobre 2010