27 mai 2010

« Mal de dos, les méthodes qui marchent »

Le Point, numéro 1967
C’est ce qu’annonce Le Point sur sa couverture. Le magazine passe ainsi en revue « les solutions pour en finir avec le «mal du siècle» »garder une activité », faire de l’exercice physique…).
Le Point revient sur les « fausses idées », explique que « souffrir n’est pas fatal », et aborde « les gestes à ne pas faire, les nouvelles pistes, les risques de la chirurgie ».
L’hebdomadaire livre notamment les propos du Dr Serge Perrot, rhumatologue à l’Hôtel-Dieu à Paris, qui remarque : « Tout ce que je faisais quand j’étais jeune interne, avec la plus grande conviction, était la meilleure façon de prolonger les douleurs des malades. […] Maintenant, on soigne vite, en prescrivant le moins de repos et le plus de médicaments antalgiques possible ».
Le spécialiste ajoute : « Comme dans beaucoup de mécanismes de la douleur, nous ne savons pas pour le dos ce qui fait mal, ou rarement. Il n’y a pas de parallélisme entre ce qu’on voit au scanner ou à l’IRM et l’intensité de la douleur. Il faut être prudent sur ce que l’on fait dire aux images ».
Mediscoop le 27/05/10 

« Le tout premier cœur artificiel arrivera en 2013 »

 Le Parisien indique en effet que « fabriqué en France, le premier cœur artificiel total au monde sera bientôt disponible ».
« De quoi redonner espoir aux patients victimes d’insuffisance cardiaque terminale. Car, chaque année dans le monde, ce sont près de 17 millions de personnes qui en meurent »,
note le journal.
Le quotidien explique qu’« en partenariat avec le groupe EADS, le Pr Alain Carpentier et son équipe [de la société Carmat] se sont mis au travail afin d’élaborer cet organe artificiel. Sept années plus tard, le résultat est bluffant : 900 g tout juste, deux ventricules indépendants, quatre valves, deux oreillettes, un système de régulation… Bref, aussi vrai que nature ».Le Parisien ajoute qu’« une fois implanté, le cœur Carmat est connecté par un système de raccordement électrique à une batterie portée par le patient autour de la taille. D’une autonomie de 4 à 5 heures, cette dernière sera rechargeable entre autres sur un allume-cigare de voiture ou le réseau électrique de son domicile ».Le journal précise qu’« à long terme, des piles combustibles d’une durée de 12 heures seront proposées au malade », et note que l’organe artificiel a « une durée de vie de 5 à 9 ans ».
« Une fois les tests précliniques sur des bovins validés, les premiers essais pourraient avoir lieu dès 2011 dans 6 hôpitaux de France. Si les résultats sont concluants, le premier organe artificiel pourra battre dans le cœur des hommes pour une valeur de 150 000 € »,
conclut Le Parisien.
Mediscoop le 27/05/10

18 mai 2010

« La restructuration de l’hôpital affecte-t-elle la qualité des soins ? »

C’est ce que se demande Le Monde, qui publie sa « contre-enquête ». Le journal observe que « la restructuration de l’AP-HP fait grand bruit. Fronde de médecins, séquestrations de directeurs, pétitions, manifestations… […] Le chantier est immense ».
Le Monde relève notamment que « l’équilibre budgétaire est en vue mais contesté », ou encore aborde « l’immobilisme de l’AP-HP. Si les autres CHU retrouvent peu à peu l’équilibre, ce n’est pas le cas de l’AP-HP. […] Bien des facteurs rendent les changements plus lents qu’ailleurs. […] Pour la première fois, l’institution semble devoir rentrer dans le rang ».
Le quotidien ajoute que « les médecins alertent sur les pressions financières et les risques de suppressions de postes non justifiées médicalement. La tentation est en effet grande de jouer sur les emplois (70% des dépenses) ».
De son côté, La Croix fait savoir que « le conseil municipal vote le «sauvetage» des Hôpitaux de Paris ». Le journal cite en effet Bertrand Delanoë, maire de Paris et président du conseil d’administration de l’AP-HP, qui a déclaré hier que « l’hôpital public de la métropole parisienne est agressé ».
Le quotidien ajoute que « le conseil de Paris a voté un vœu demandant notamment un «plan d’investissement exceptionnel de 2 milliards d’euros supplémentaires sur 10 ans pour permettre la modernisation de l’AP-HP». Il a aussi demandé que «le gouvernement renonce à tout plan de suppressions d’emplois» ».
 
Mediscoop le 11 mai 2010

11 mai 2010

Greffe et don d'organes : Le vendredi 4 juin 2010 de 9 h 30 à 13 h 30 - Asssociation IDEES


Entrée gratuite sur inscription

  • La prise en charge d’un patient en état de mort encéphalique nécessite l’intervention d’une équipe pluri-disciplinaire. Quel est le rôle de l’infirmière coordinatrice dans cette organisation ?
  • En même temps, la famille se retrouve confrontée à l’annonce du décès et à la question du prélèvement d’organes. «Le patient était-il opposé au don d’organes de son vivant ?
  • La prise en charge des proches endeuillés est une priorité pour l’équipe de coordination (médecin, coordinatrice) car, eux seuls sont les témoins de la volonté du défunt, si celui-ci n’était pas opposé au don d’organes sur le registre national du refus.
  • Mais dans toute cette organisation, il ne faut pas oublier qu’une équipe médicale et paramédicale prend en charge ce futur donneur que rien ne distingue d’un patient(e) de réanimation.

Intervenante : Joëlle FLEURY – IDE coordinatrice de prélèvement. Groupe Hospitalier Pitié Salpetrière.

Le vendredi 4 juin 2010 de 9 h 30 à 13 h 30

Centre de Formation Continue du Personnel Hospitalier (CFCPH) - IFSI- Salle A (algéco extérieur IFSI) - Enrichissement des soins infirmiers - Association IDEES - G.H Pitié Salpêtrière - 47 Bd de l’hôpital 75013 PARIS

Déjeuner possible sur place

Confirmation de votre présence souhaitée par émail : idees@cegetel.net ou sur notre répondeur : 06.80 00 80 10
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« 21% des parents ne parlent jamais des dangers liés à la drogue à leurs enfants »

Le Parisien fait savoir que selon un sondage BVA, « 21% des parents ne parlent jamais à leurs enfants des dangers liés à la consommation de drogue, [et] 22% ne leur rappellent jamais que c’est interdit ».
« Or, la plupart des pères et mères se sentent désemparés face à cette situation. Selon les chiffres de ce sondage, «un tiers des parents ne se sentent pas soutenus par des professionnels» »,
observe le journal.
Le Parisien indique qu’« au-delà de la prévention, la famille est la clé de voûte des soins. Son implication améliore de 30% l’efficacité du traitement de l’addiction au cannabis, selon une étude européenne ».
Dans le cadre d’un colloque sur « le rôle de la parentalité dans la prévention des addictions chez les ados », organisé aujourd’hui et demain à Paris par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, le quotidien interroge Etienne Apaire, président de la Mildt.
Le responsable relève que « les spécialistes ont longtemps considéré les parents comme l’une des causes du problème lorsqu’ils avaient un ado à traiter. Du coup, laissées de côté et peu informées, les familles se sentent souvent mal à l’aise pour aborder ce sujet avec leur progéniture ».Etienne Apaire remarque que « les traitements sont mieux suivis si les parents s’en mêlent. Ils ne doivent pas être en permanence derrière leurs enfants, mais a contrario ne rien dire, c’est criminel ».
« Ce n’est jamais trop tard. Les parents ne doivent pas désespérer. Mais s’ils avalent des pilules le soir pour s’endormir et le matin pour se réveiller, leur discours risque de ne pas être efficace. Il faut qu’ils s’interrogent sur leurs comportements »
, poursuit le président de la Mildt.
La Croix relève également le « rôle clé des parents pour aider les ados à risques ». Le journal publie le témoignage de parents « dont les enfants ont vaincu leur dépendance à la drogue ou à l’alcool ».
Mediscoop le 06/05/10