15 janvier 2010

Un climat de plus en plus dégradé dans les hôpitaux

Manque de tact des soignants ou agressivité des malades :
le médiateur est saisi de nombreuses plaintes.

A lire sur le lien Figaro -Santé du 12/01/10 - Delphine Chayet

http://www.lefigaro.fr/sante/2010/01/11/01004-20100111ARTFIG00671-un-climat-de-plus-en-plus-degrade-dans-les-hopitaux-.php

07 janvier 2010

Bien-traitance et soins infirmiers - le 5 février 2010 de 9 h 30 à 13 h30


La bientraitance est un nouveau concept qui ne figure pas encore dans les dictionnaires, mais a déjà trouvé sa place dans le manuel de certification V2010 de la HAS et dans les recommandations de bonnes pratiques à destination du secteur social et médico-social de l'Anesm.
· Quelle peut en être l'intérêt concret pour des soignants qui ne manquent pas de ressources pour donner du sens à leur action ?
· Comment différencier la bientraitance de l'empathie, de la sollicitude ou du prendre soin ?
· Comment s'incarne la bientraitance entre soignants et patients, ou entre soignants et familles des patients, dans des moments où le projet de soin ne peut se faire sans eux ?
· Et dans cette recherche collective du "mieux possible" qu'est la bientraitance, quelle est la place réservée au soignant ?
· Peut-on parler de bientraitance des soignants, dans des institutions parfois si peu humaines envers eux ?
· Ce sont tous ces points qui seront soulevés, avec des propositions de concepts, des récits du quotidien et surtout, une grande place pour l'échange.
Intervenante :
Alice Casagrande – Philosophe –
Déléguée nationale qualité, gestion des risques et promotion de la bientraitance,
direction santé autonomie, Croix-Rouge française

Le vendredi 5 février 2010 de 9 h30 à 13 h 30
Amphithéâtre A 1er étage de l’école d’anesthésie –IADE – Bâtiment école de labo
Enrichissement des soins infirmiers - Association IDEES -
G.H Pitié Salpêtrière - 47 Bd de l’hôpital 75013 PARIS

Déjeuner possible sur place
Entrée gratuite sur inscription
Confirmation de votre présence souhaitée par émail :

idees@cegetel.net



Voir le dossier :
- La revue de l'Infirmière - Editions ELSEVIER/MASSON - Nov 2009 N° 155

dossier
page 15
Pascal Rautureau

pages 16-17
Alice Casagrande

pages 19-21
Éric Zaoui

pages 22-24
Françoise Ertel, Fabienne Monsoreau, Françoise Lamberdiere, Martine Simon-Marzais, Marie-Agnès Garo, Véronique Desjardins

pages 25-26
Dominique Lemoine-Bernini, Antoine Secondi

pages 27-28
Dominique Gérard

Rapport "La maltraitance "ordinaire" dans les établissements de santé - 2009 - Claire Campagnon et Véronique Ghadi -(cliquez ici)

Recommandations de bonnes pratiques professionnelles.
La bientraitance : définition et repères pour la mise en oeuvre.
Anesm (cliquez ici)

05 janvier 2010

« Les infirmiers auront une carrière plus longue mais mieux payée »

Le Figaro économie observe en effet que « les élèves infirmiers en formation depuis septembre seront les premiers titulaires d’une licence, à la fin de leur cursus, en 2012. Restait à en tirer les conséquences sur leur salaire à l’hôpital ».

Le journal note que « c’est le principal enjeu des négociations qui doivent s’achever demain soir entre Roselyne Bachelot et les syndicats ».

Le Figaro économie explique que « la grille que la ministre de la Santé leur propose revient, selon elle, à améliorer de 2 500 € par an le salaire de fin de carrière. […] Contrepartie il y a : la possibilité de départ en retraite à 55 ans est supprimée. Les futurs infirmiers seront alignés sur le droit commun – 60 ans en l’état actuel des choses ».

Le quotidien note qu’il n’y a pas de « risque fort de mobilisation car, reconnaissent les syndicats, les jeunes générations d’infirmiers sont plus sensibles aux hausses de salaires immédiates qu’aux changements de règles en matière de retraite, dont les conséquences leur semblent bien lointaines ».

Mediscoop le 4/01/10

« Transparence des hôpitaux : débat sur l'efficacité des indicateurs de qualité » Le Monde

Le Monde observe que « le voile se lève peu à peu sur le fonctionnement des hôpitaux. A compter de 2010 est rendue obligatoire la "mise à disposition du public" par les cliniques et les hôpitaux, chaque année, d'une série d'indicateurs de qualité et de sécurité des soins ».
Le journal remarque cependant que « si les associations d'usagers reconnaissent une avancée, elles la jugent timide. Deux points posent question : le choix des indicateurs, et la forme que prendra leur publication ».

Christophe Le Guéhennec, d'UFC-Que choisir, déclare : « Nous regrettons que la publication arrive si tard, et qu'elle ne concerne que 10 indicateurs alors que, dans le cadre des accréditations d'établissements, la HAS dispose de bien plus ».

Le Monde note que le responsable « reproche la publication d'indicateurs de moyens et non de résultats. En bref, que soient données des indications sur l'utilisation de gel antimicrobien d'un établissement, mais pas sur son taux d'infections nosocomiales ou de mortalité ».

De son côté, Christian Saout, président du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), remarque que « ce que comprennent les patients, ce sont les classements, comme ceux de la presse hebdomadaire. Le drame, c'est qu'ils ne sont pas réalisés par la puissance publique et que les Français ne sachent pas que certaines informations sont disponibles ».

« Malgré les débats, tous les acteurs s'accordent néanmoins sur un point fondamental : outre son information, la publication auprès du grand public devrait avoir pour effet, en faisant pression sur les établissements, l'amélioration des pratiques », continue Le Monde.

Mediscoop le 5/01/10