25 mars 2009

« La liste noire de la malbouffe »


Le Point, numéro 1905

Le Point consacre un article au livre que vient de sortir le Dr Laurent Chevallier, consultant en nutrition attaché au CHU de Montpellier, qui « explique comment survivre au désastre nutritionnel annoncé ».Les 100 meilleurs aliments pour votre santé et la planète », éditions Fayard)
Le magazine relève en effet que « chaque année en France, la malbouffe provoque 3 fois plus de morts que le tabac et 50 fois plus que les accidents de la route. Elle est en partie responsable de 30 % de nos cancers, de nos 500 000 insuffisants cardiaques, de 2 millions de diabétiques et de 8 millions d'obèses. Effarant ».
Le Dr Chevallier déclare ainsi : « Je tire la sonnette d'alarme parce que, lors de mes consultations, je suis confronté tous les jours aux victimes de la malbouffe ».
« Notre nourriture n'est plus adaptée à nos gènes. Non seulement on y a ajouté des substances chimiques mais on l'a bourrée de mauvais gras pas cher à produire, hypercalorique comme l'huile de palme. Et surtout de sucre et de sel »,
poursuit le praticien.
Laurent Chevallier ajoute : « N'ayons plus la naïveté de croire que si des ingrédients étaient nocifs on ne les trouverait pas dans les magasins. Régulièrement, des produits que nous avons consommés pendant des années sont retirés du marché ».
« La preuve, selon lui, que l'on nous met sur la table des aliments mal évalués »,
observe Le Point, qui se penche sur ces « marqueurs de malbouffe », « des ingrédients faciles à repérer sur l’étiquette, qui doivent faire office d’épouvantails ».
Le magazine conseille notamment : « Passez-vous des sodas, thés glacés et boissons aromatisées », ou encore : « Ne faites pas vos courses le ventre vide ». L’hebdomadaire explique que « grâce à un phénomène appelé «alliesthésie», le fait d’être rassasié anesthésie l’attirance pour les aliments. De quoi éviter les achats compulsifs ».

Revue de Presse Mediscoop du mercredi 25 mars 2009

17 mars 2009

Le Conseil de Paris a adopté son budget prévisionnel

Communiqué de presse du 16 mars 2009
Le Conseil de Paris a adopté son budget prévisionnel


Le département qui comporte le plus infirmières confirme ainsi qu’une cotisation annuelle de trente euros est viable pour le fonctionnement de l’Ordre des Infirmiers.

Le Conseil Départemental de l’Ordre des Infirmiers de Paris a adopté son budget prévisionnel lors de sa réunion du 5 mars 2009. L’aspect recettes sera fonction du montant de la cotisation, et de la part de celle-ci attribuée au niveau départemental, éléments qui relèvent d’une décision que le Conseil National doit prendre début avril, après consolidation des budgets prévisionnels des Conseils départementaux et régionaux, et élaboration du budget prévisionnel du Conseil National.

La ventilation des dépenses du budget prévisionnel du CDOI de Paris correspond à :
- 40 % de frais de personnel (deux secrétaires)
- 16 % de loyer (60m2, plus charges, assurances, impôts locaux,…)
- 15 % de frais postaux (mailing, courriers règlementaires,…)
- 8 % pour le fonctionnement de la Commission de Conciliation
- 7 % pour l’achat de matériel de bureau (informatique, photocopieur,…)
- 5 % pour l’indemnisation des élus libéraux (participation aux réunions ordinales)
- 5 % pour l’achat de mobilier de bureau (tables, chaises, armoires,…)
- 2 % de frais de téléphone et d’internet
- 2 % pour les fournitures de bureau

Le département de Paris comporte près de 30.000 infirmières : 21.076 du secteur public, 6.192 du secteur privé, et 2.225 du libéral. Ce budget correspond à une dépense départementale de 13,39 euros par cotisant. Il faudrait donc que la quotte part départementale soit de 45 % si le montant de 30 euros était retenu pour la cotisation.

A l’unanimité, le CDOI de Paris :
- a décidé de n’indemniser que les élus libéraux (les élus salariés peuvent participer aux réunions ordinales sur leur temps de travail)
- souhaite partager des locaux avec le CNOI et le CROI d’Ile de France par souci d’économies (mutualisation des frais au prorata de la surface occupée)

Le 30 mai 2008, lors de sa première réunion, le CDOI de Paris avait adoptée à l’unanimité la motion suivante : « Le Conseil Départemental de Paris s’engage à soutenir une cotisation ordinale d’un montant raisonnable pour l’ensemble des infirmiers, tout en garantissant l’indépendance et l’autonomie de l’ordre. Nous demandons au conseil national que cette cotisation annuelle soit de 30 euros. »
http://www.conseil-de-lordre-infirmier-de-paris.com/?p=448

14 mars 2009

« L'accès aux traitements antidouleur encore trop rare » dans le monde

Le Monde note en effet que « selon l'OMS, 80 % des habitants de la planète n'ont pas suffisamment accès aux soins palliatifs, et des dizaines de millions de personnes […] endurent chaque année de terribles douleurs ».
Le journal relève que « dans la plupart des cas, ces souffrances pourraient être soulagées, de manière efficace et à faible coût, par l'administration de substances opiacées, notamment de morphine. Mais celle-ci fait en général défaut dans les pharmacies comme dans les lieux de soins ».
Le quotidien constate notamment qu’« en Afrique, 32 pays ne bénéficient pratiquement d'aucune distribution de morphine. A Mexico, ville de 18 millions d'habitants, on ne la trouve que dans 9 pharmacies et hôpitaux ».
Le Monde cite l'association Human Rights Watch, qui remarque qu’« un grand nombre de pays ne considèrent pas les soins palliatifs et le traitement de la douleur comme des priorités en matière de santé ».
Le journal précise : « Au coeur du problème : les lois sur le contrôle des stupéfiants et leur mise en application, qui compliquent souvent inutilement l'accès aux analgésiques à base d'opiacés. A quoi s'ajoute, parfois, la force de l'habitude ».
Le Monde relève ainsi qu’« au Kenya, par exemple, les médecins voient si souvent leurs patients mourir dans la douleur qu'ils pensent que c'est ainsi qu'on doit mourir ».
Le quotidien observe que « certains pays semblent toutefois parvenir à briser ce cercle vicieux », se penchant sur le cas de la Roumanie, où la médecine palliative est devenue « un modèle pour plusieurs pays ».

Revue de presse Médiscoop du vendredi 13 mars 2009

10 mars 2009

« Endoscopie : les infirmières font aussi bien que les médecins »


Le Figaro relève qu’« en Grande-Bretagne, les infirmières réalisent des endoscopies digestives. […]

Une étude montre qu’elles obtiennent d’aussi bons résultats que les praticiens ».

Le journal rappelle en effet qu’outre-Manche, « pour diminuer la pression pesant sur les médecins et réduire les délais d’attente, les pouvoirs publics ont décidé il y a quelques années d’autoriser notamment des infirmières à réaliser des endoscopies digestives hautes (œsophage, estomac) et des sigmoïdoscopies évaluant la partie inférieure du côlon et le rectum ».
Le quotidien explique que selon deux études parues dans le British Medical Journal (enquête MINueT réalisée auprès de 1 800 patients), « les infirmières peuvent sans risque pour leur patient réaliser ce type d’examen ».
Le Figaro remarque notamment que « pour l’endoscopie haute, les résultats ont été considérés comme normaux dans 30 % des cas par les médecins et 18 % par les infirmières. Pour la sigmoïdoscopie, ces taux sont respectivement de 45 et 34 % ».
Le journal ajoute que « l’examen des vidéos a permis d’observer que les infirmières sont plus minutieuses lorsqu’elles examinent l’estomac et l’œsophage. En revanche, l’analyse économique globale semble indiquer que l’endoscopie effectuée par les médecins est d’un coût légèrement inférieur à celle pratiquée par l’infirmière ».
Le quotidien observe qu’« en France, malgré une réflexion en cours de la Haute Autorité de santé [et] la pénurie de praticiens […], la délégation de certains actes médicaux à des infirmières suscite une certaine réticence ».

Revue de presse Mediscoop du 09 mars 09

03 mars 2009

Nouvelle journée thématique de l'association IDEES le 27 mars 09 - "Soigner en milieu carcéral"

  • Est ce que la qualité des soins en milieu carcéral diffère de celle en milieu hospitalier ?
  • Prise en charge globale en milieu carcéral : est ce que cela signifie avoir connaissance du motif d'incarcération ?
  • Quelles sont les demandes des personnes détenues ?
  • Quels sont leurs besoins ?
  • Quel est le quotidien des personnes détenues ?
  • La France, pays des droits de l'homme, est elle en accord avec ses valeurs et ses ambitions ?
  • A-t-on les moyens de soigner et de prendre soin ?
  • Dans quelles conditions travaillent les soignants ?

Intervenants :

Gilles MARMIN - Cadre supérieur de santé - UCSA de Fresnes (94)
Evelyne LAUSERIE - Infirmière - UCSA de Fresnes (94)

Le 27 mars 09 de 10 h 30 à 13 h 30

Entrée gratuite sur inscription

Centre de Formation Continue du Personnel Hospitalier (CFCPH)

IFSI- Salle A (algéco extérieur IFSI)

Enrichissement des soins infirmiers - Association IDEES

G.H Pitié Salpêtrière

47 Bd de l’hôpital 75013 PARIS

Déjeuner possible sur place

Confirmation de votre présence souhaitée par émail :

idees@cegetel.net ou sur notre répondeur : 06.07.15.00.80