29 avril 2008

L’agressivité et soins infirmiers : nouvelle journée thématique de l'association IDEES le 16 mai 08

L’ agressivité, un concept ambigu à différencier de la violence.

  1. Mécanismes mis en place dans les phénomènes d’agressivité et de violence.
  2. Les mécanismes de défense. Systèmes d’adaptation.
  3. L’agressivité dans ses expressions : Du conflit au passage à l’acte
  4. Lieux, situations, facteurs favorisant l’émergence de l’agressivité :Illustration clinique : agressivité aux urgences.
  5. Gestion de la crise : Faire face et prendre en charge la personne en phase d’agressivité
    Communiquer, maintenir le lien
  6. Clinique infirmière : l’apport du modèle de l’adaptation de ROY
  7. La prévention : repérage des signes, attitudes fondamentales
  8. Et le soignant : gestion des tensions émotionnelles, prévention de l’épuisement professionnel

Les limites de la prise en charge soignante : acceptabilité pour soi

Intervenant : Jacques BERENGUER
Cadre infirmier supérieur – Service des urgences – Hôpital Bicêtre – (94)

Vendredi 16 Mai 08 de 9 h 30 à 14 h 00

IFSI - Salpêtrière
G.H Pitié Salpêtrière
47 Bd de l’hôpital 75013 PARIS

Déjeuner possible sur place

Confirmation de votre présence souhaitée par émail :

idees@cegetel.net ou sur notre répondeur : 06.07.15.00.80

25 avril 2008

25/04/2008 - 13,73% de participation aux élections de l’ordre infirmier


À Paris, Thierry Amouroux (595 voix) crée la surprise en devançant Michelle Bressand (469 voix). Le vote électronique pour désigner les conseillers départementaux de l’ordre infirmier a pris fin le 24 avril à midi, sur un chiffre de 68 370 votants, soit 13,73% de participation.Dans le secteur libéral, 15 504 électeurs ont pris part au vote (21,31%), un taux supérieur aux salariées du public (12,64%) et aux salariées du privé (11,91%).
À Paris, les chiffres de la participation étaient très bas. Les salariées du public, notamment, ont boudé le scrutin (4,93% de participation) ; la participation n’atteint que 7,24% chez les libérales et 5,78% chez les salariées du privé.
Toujours à Paris, Thierry Amouroux, président du SNPI-CFE-CGC, syndicat favorable à l’ordre infirmier, a créé la surprise en devançant Michelle Bressand, coordinatrice générale des soins et activités paramédicales de l’AP-HP.Michelle Bressand (469 voix) arrive quatrième, derrière Thierry Amouroux (595 voix), Philippe Delmas, cadre expert à l’hôpital Cochin (517 voix) et Régine Clément, présidente de l’
Association pour l’ordre des infirmiers et infirmières de France (505 voix).Christophe Debout, président de l’Association nationale française des infirmières et infirmiers diplômés ou étudiants, candidat en Haute-Savoie, est également élu.«
Ces élections sont un succès, réagit Thierry Amouroux. Le taux de participation dépasse de deux points celui obtenu chez les kinés, alors qu’il n’y avait pas eu cette bataille monstrueuse de la part de leurs syndicats. À Paris, en revanche, le taux de participation est décevant. »
La palme de la participation revient au département de l’Indre pour le collège du public (30,75%), au territoire de Belfort pour le collège libéral (47,62%) et à l’Ariège pour le secteur privé (31,82%), note le SNPI-CFE-CGC sur son site Internet.
Espace infirmier.com le 25/04/08
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Ordre National Infirmier

1 infirmier (ère) = 1 voix

Les dates des élections : 24 avril 2008 : Conseils Départementaux
25 juillet 2008 : Conseils Régionaux
25 novembre 2008 : Conseil NationalRésultats
Pour les élections des Conseils Départementaux d’avril 2008, il a été enregistré par les DDASS :3.348 candidatures pour 1.868 postes de titulaires- dont 1.826 candidatures dans le "collège du secteur public" pour 874 postes de titulaires- dont 529 candidatures dans le "collège du secteur privé" pour 574 postes de titulaires- dont 993 candidatures dans le "collège du secteur libéral" pour 420 postes de titulaires.
Sur 498 020 inscrits, il y a eu 68 370 votants soit un taux de participation de 13,73 %.Ce pourcentage est à pondérer car il y a eu 61 247 courriers comportant les identifiants et mots de passe qui ne sont jamais arrivés à leurs destinataires.
Participation par collèges : - Libéraux : 15 504 votants sur 72 767 inscrits soit 21,31%- Salariés du privé : 14 310 votants sur 120 144 inscrits soit 11,91%- Salariés du public : 38 556 votants sur 305 109 inscrits soit 12,64%
Taux de participation par départements : Consulter le document
Résultats complets à partir du 25 avril 2008 sur le site : https://election-ordre-infirmier.fr/
Site de l'Association Nationale Française des Infirmières et Infirmiers Diplômés et Etudiants (ANFIIDE) le 25/04/08

21 avril 2008

Election de nos représentants pour l'Ordre infirmier : prennons nos responsabilités

Cher(e)s collègues,

Il vous reste encore quelques jours pour élire nos représentants départementaux de l'Ordre infirmier (dernier jour le jeudi 24 avril).
Dans les principes fondateurs, l'Ordre infirmier est chargé de désigner un groupement professionnel chargé de coordonner, de surveiller et maintenir l'éthique et la déontologie de la profession d'infirmier, ainsi que de protéger les acquis historiques et de maîtriser un niveau de revenu des dits professionnels.
Il se charge également de représenter la population des professionnels sur le plan administratif et juridique.

Ne laissons pas les autres professions décider de notre avenir ! Votez pour avoir un ordre représentatif et porteur de la parole infirmière, par des infirmières.

Le vote se fait en ligne sur le site suivant : https://election-ordre-infirmier.fr ou 01 70 95 51 35 avec code personnel que vous avez reçu à votre domicile.

Missions de l'ordre
  • Regroupe obligatoirement tous les infirmiers
  • Veille aux principes d'éthique, de moralité, de probité et de compétence
  • Prépare le code de déontologie
  • Assure la défense et l'honneur de la profession
  • Etudie les questions qui lui sont soumises par le ministre concernant l'exercice de la profession
  • Participe, en coordination avec la Haute Autorité de Santé, à la diffusion des règles de bonnes pratiques et organise leur évaluation
  • Participe au suivi de la démographie IDE , à la production de données statistiques et étudie l'évolution prospective des effectifs au regard des besoins de santé
  • Accomplit ses missions par l'intermédiaire des conseils départementaux, régionaux et du conseil national de l'ordre

Chacun des trois : Ordre, associations et syndicats a son propre rôle :


Ordre : « Garantir au public des prestations de qualité dispensées par des professionnels qualifiés et compétents agissant selon des règles déontologiques »


Associations : rôles d'experts, sociétés savantes, conseils, selon leur objet statutaire.


Syndicats : défense de l'intérêt des professionnels (conditions de travail, statuts, rémunérations,...) Ils pourront s'appuyer sur des argumentaires solides, travaillés avec les associations et l'ordre.


Bien à vous tous

Pascal RAUTUREAU
Association IDEES
2 A rue de Beaulieu
91650 BREUILLET
Email : idees@cegetel.net

18 avril 2008

Avez-vous voté ? Election des conseillers départementaux de l'ordre infirmier entre le 9 avril et le 24 avril 08 ?

Le 18 Avril 2008 - (APM International) : La participation de la profession infirmière à l'élection de leurs conseillers départementaux de l'Ordre infirmier n'atteignait mercredi soir, à mi-scrutin, que 7% au niveau national, a-t-on appris jeudi auprès du comité technique d'organisation des élections.
Mais les premiers résultats, après une semaine de vote, sont très décevants, puisque seuls 36.000 infirmiers avaient participé, mercredi soir, au scrutin, qui se déroule exclusivement par voie électronique, sur un site internet sécurisé (election-ordre-infirmier.fr/).
Les taux de participation varient fortement selon le département ou le secteur d'exercice des professionnels, a constaté l'APM à partir de données de vote arrêtées mardi à 14 h et dont elle a eu copie.Globalement, la mobilisation semble plus élevée du côté des 73.000 libéraux, avec un taux moyen de participation oscillant autour de 8,6%, selon les calculs de l'APM.Pour les 304.000 salariés du secteur public, la participation est d'un peu plus de 6,2%.
Sur 120.000 salariés du privé, le taux s'élève à 5,8%.2,7% A PARISA Paris, qui concentre 21.000 infirmiers du public, 6.000 salariés du secteur privé et 2.000 libéraux, le taux de participation plafonne à 2,7%, dont 2% à peine pour les hospitaliers.
La plus forte mobilisation revient aux électeurs libéraux et hospitaliers de Corse-du-Sud, avec respectivement 17,7% et 16,25% de participation.
"C'est une catastrophe", résume Régine Clément, présidente de l'Association pour un Ordre des infirmières et infirmiers de France (Apoiif), jointe jeudi par l'APM.
"Cela s'explique très bien par le déploiement d'énergie des syndicats de salariés contre l'Ordre infirmier", estime-t-elle, évoquant un "matraquage" à coups de tracts et d'affiches dans les services hospitaliers. Certains syndicats de salariés, notamment la CGT et Sud santé-sociaux, qui manifestent régulièrement leur opposition à l'instauration d'ordres pour les professionnels de santé en établissement, avaient appelé mercredi dernier à un boycott des élections, rappelle-t-on.
Pour Régine Clément, il n'y a "rien à reprocher" au ministère de la santé, que ce soit au niveau des moyens ou du nombre de personnes engagés dans l'organisation des élections.Interrogée sur l'impact de l'envoi des courriers avec les appels à candidature en pleine période de vacances scolaires (entre le 22 février et le 10 mars, ndlr), elle reconnaît toutefois qu'il y a eu des "dysfonctionnements", y compris dans l'envoi des codes personnels pour voter, qui ne sont pas tous arrivés à destination.
En effet, les courriers destinés aux hospitaliers étaient adressés aux établissements dans lesquels ils exercent, alors que nombreux sont ceux qui n'avaient pas mis à jour leur situation auprès des directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass), qui gèrent le répertoire Adeli, alors même qu'ils avaient pu changer d'établissement depuis la dernière mise à jour de leurs coordonnées.
Régine Clément met également en cause les directions d'établissement ainsi que les directeurs des soins, qui n'auraient pas tous informé les infirmiers des élections."Nous allons être élus. Mais nous aurions souhaités être légitimés", regrette Régine Clément, qui est elle-même candidate, et qui redoute une faible participation globale à l'issue du scrutin.
LA FNI DEFEND LA MISE EN PLACE DE L'ORDRE
De son côté, la Fédération nationale des infirmiers (FNI) a déploré jeudi dans un communiqué "la vision partisane et caricaturale développée par l'intersyndicale de circonstance mise en place par les syndicats Sud santé, CFDT, FO et CGT afin de saboter les élections à l'Ordre infirmier".
"Les missions de l'Ordre ne se réduisent pas à établir les règles déontologiques de la profession et à sanctionner les professionnels qui les enfreindraient", estime-t-elle, affirmant que l'Ordre sera "garant du champ de compétences des infirmières et infirmiers et garantira donc à l'usager une même qualité et sécurité de soins indépendamment du type d'exercice de l'infirmière".
La FNI juge qu'il est "encore temps de sortir d'une opposition stérile entre syndicats et Ordre, leurs missions respectives [étant] parfaitement complémentaires", les syndicats étant chargés de "la défense du travail" et l'Ordre de "la défense du métier au service de l'usager".
Infirmiers.com le 18 avril 08

07 avril 2008

« Soins palliatifs : état de carence généralisée »


Le Monde, Le Parisien
Le Monde observe à son tour que « la mort récente de Chantal Sébire relance le débat sur l'accompagnement de patients en "fin de vie" ».

Marie de Hennezel
Le journal rappelle sur une page que « fin 2007, une étude sur les soins palliatifs en France a été remise par la psychologue Marie de Hennezel au ministère de la santé. Elle dresse un tableau édifiant ».

Le quotidien parle ainsi d’un « état de carence généralisée », observant que ce texte « établit l'existence d'inégalités profondes dans l'accès aux soins palliatifs, ainsi que de difficultés majeures et récurrentes dans la diffusion de la culture des soins palliatifs ».« Il conclut enfin que les sources actuelles de financement de ces activités ne sont aucunement à la hauteur des missions et des enjeux ; et ce, alors même qu'il faut compter avec les effets pervers des nouveaux systèmes de tarifications hospitalières qui n'ont de cesse de privilégier la réduction des durées d'hospitalisation », poursuit Le Monde.

Le journal cite Marie de Hennezel, qui remarquait notamment que « beaucoup ignorent ce que la loi [Leonetti] leur permet de faire. Ils persistent à croire que l'ultime solution pour apaiser les souffrances en fin de vie consiste à abréger la vie ».

Le Parisien observe de son côté qu’« une semaine après sa disparition, le mystère plane encore sur les causes du décès de Chantal Sébire. […] Seule certitude révélée par l’autopsie : cette femme de 52 ans […] n’est pas morte «naturellement» ».

Le journal cite le Dr Jean-Louis Béal, chef de l’unité des soins palliatifs (CHU de Djion), qui observe que « l’affaire a parfois été présentée comme celle d’une médecine bornée qui ne veut rien savoir, enfermée dans ses certitudes. Ce n’est pas ce qui s’est passé. […] A la fin, Chantal Sébire ne voulait être soignée que par homéopathie ».


Revue de presse Mediscoop du mercredi 26 mars 2008

02 avril 2008

Jean-Marie Le Guen, président du conseil d´administration de l´AP-HP


Le député socialiste Jean-Marie Le Guen, vice-président de l´Assemblée nationale, a été nommé par le maire de Paris, président du Conseil d´administration de l´Assistance publique hôpitaux de Paris (AP-HP).
La place, qui échoit traditionnellement aux maires des grandes villes, lui revient en tant que nouvel adjoint aux questions de santé de Bertrand Delanoë. Il succède à ce poste au conseiller de Paris (PC) Alain Lhostis.
Vice-président de l´office parlementaire d´évaluation des politiques de santé, Jean-Marie Le Guen, médecin de formation, est responsable des questions de santé pour le groupe socialiste à l´Assemblée nationale et membre titulaire du Haut Conseil pour l´avenir de l´assurance maladie.

Egora.fr le 25 mars 08

« Euthanasie : vers la fin d’un tabou » Libération, La Croix





Libération observe sur 4 pages qu’« après l’émotion suscitée par la mort de Chantal Sébire, le débat sur la législation de la fin de vie n’est plus tabou ».Le quotidien remarque qu’« il y a, de tous côtés, un souci de parler au plus près des pratiques et des situations qui restent en suspens. Les opinions restent néanmoins partagées ».


Libération publie notamment le témoignage d’un médecin, Régis Aubry, président du Comité national de suivi du développement des soins palliatifs et chef de service au CHU de Besançon.


Le praticien déclare entre autres : « Quoi qu’on fasse, il existera toujours des exceptions. Je suis toujours surpris que devant ces situations, on pense d’abord aux réponses avant de savoir quelle est la question. Nous, acteurs, devons travailler à bien définir ce qu’est une exception. Et nous devons nous demander s’il peut toujours y avoir des réponses à y apporter ».


Le Dr Aubry ajoute : « Je suis effrayé de voir combien nous sommes capables de fabriquer et de faire adopter des lois, mais combien nous restons incapables de les faire connaître et de les appliquer »


Libération note par ailleurs que « samedi, les enfants de Chantal Sébire [...] ont demandé aux médias de «les laisser faire leur deuil dans la paix, la dignité et l’intimité» ».La Croix observe également que « la famille de Chantal Sébire appelle au respect ».


Le journal note que « le décès de la mère de famille […] n’a pas clos le vif débat sur la fin de vie soulevé par son histoire. Durant tout le week-end, les déclarations, prises de position et émissions de télévision se sont poursuivies ».




Revue de presse mediscoop du mardi 25 mars 2008

La douleur reste insuffisamment prise en charge chez le nouveau-né hospitalisé




Les nouveau-nés (NN) hospitalisés subissent quotidiennement de nombreux actes plus ou moins invasifs, entraînant un mélange inextricable de douleur, d’inconfort et d’anxiété. Malgré une prise de conscience remontant à une vingtaine d’années (1), ils ne bénéficient toujours pas, dans l’ensemble, d’une lutte contre la douleur iatrogène (« procédural pain ») satisfaisante.
Une enquête récente, par questionnaire, illustre cet état de fait (2).En 2005, L McKechnie et M Levene ont interrogé, par courrier, les cadres infirmiers des 243 unités néonatales (UNN) du Royaume Uni, sur les cinq thèmes habituels de la lutte contre la douleur chez le NN : la ventilation assistée, l’intubation trachéale (hors urgence), les affections douloureuses, la période post-opératoire, et les « petits gestes » (prélèvements sanguins, cathétérismes veineux, etc).
Le taux de réponses a été de 79 %. Sur les l92 UNN ayant répondu, 30 % (n=57) assuraient des soins de réanimation (niveau 3), dont ⅓ (n=19) des soins post-opératoires.
Laissons de côté les affections douloureuses, comme l’entérocolite ulcéro-nécrosante et la hernie inguinale étranglée, où la douleur ne peut être qualifiée de iatrogène.
Pour la ventilation assistée et l’intubation trachéale non urgente, une sédation-analgésie était préconisée dans, respectivement, 78 % (n=149) et 70 % (n=135) des UNN –y compris les UNN de niveau 1 et 2, avant un transfert-, mais pas toujours formalisée par écrit. La morphine, le fentanyl et, spécificité locale, l’héroïne, étaient les principaux antalgiques utilisés. Pour l’intubation, le morphinique était souvent associé à un curarisant (!), et parfois à l’atropine.
Etonnamment, le contrôle de la douleur postopératoire ne motivait des directives que dans 14 des 19 UNN médicochirurgicales, et des écrits qu’une fois sur deux. La morphine était le produit de première ligne, mais d’autres morphiniques, le paracétamol, l’ibuprofène et le midazolam étaient aussi employés.
Quant aux mesures visant à prévenir la douleur provoquée par les « petits gestes » usuels, elles n’étaient conseillées que dans 35 % des UNN (n=67) et écrites que quatre fois sur cinq. Les solutions sucrées et les petits moyens étaient utilisés par 33 % des UNN et les crèmes anesthésiques par 12 % d’entre elles, parfois sans limite inférieure de terme.
On peut regretter l’absence de questions sur l’évaluation de la douleur et discuter la fiabilité de déclarations faites par une seule personne par UNN, mais le constat général dressé par cette enquête est sans appel : en dépit de progrès certains, la lutte contre la douleur liée aux actes médicaux chez le nouveau-né reste insuffisante au Royaume Uni –comme probablement dans la plupart des pays occidentaux-, notamment en ce qui concerne les « petits gestes ».La vraie question est de comprendre pourquoi l’évaluation et le traitement de la douleur sont inconstamment intégrés dans les soins néonataux.


Les auteurs estiment que l’appréciation de la douleur chez le NN nécessite une formation intensive, à la fois théorique et pratique, des soignants, qui est à recommencer à chaque mouvement de personnel.


Dr Jean-Marc Retbi
1) Anand KJS, Hickley PR : Pain and its effect in the human neonate and fetus. N Engl J Med 1987 ; 317 : 1321-1329 2) McKechnie L, Levene M : Procedural pain guidelines for the newborn in the United Kingdom. J Perinatol 2008 ; 28 : 107-111

Jim.fr le 26/03/08

« Lignes à haute tension – Attention danger » Le Parisien


Ce sont les gros titres du Parisien, qui observe en Une que « les personnes habitant près des lignes à haute et très haute tension sont davantage atteintes de maladies graves ».Le journal se penche ainsi sur l'enquête menée par les chercheurs du Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem), qui « affirme que l'on trouve davantage de maladies graves (dont des cancers) et des gênes dans la vie courante (irritabilité, maux de tête, insomnie) chez les personnes habitant tout près de ces lignes ».

Le quotidien remarque qu’« en 2001, d'autres études avaient déjà classé «potentiellement cancérigènes» les rayonnements électromagnétiques émis par les lignes à haute tension, lorsque l'on est à moins de 300 m de distance ».« Mais, par la suite, d'autres travaux, souvent financés par EDF, étaient arrivés à des conclusions plus rassurantes », note Le Parisien.

Le journal se demande « qui croire » et relève qu’« en l'état actuel des connaissances sur ce sujet très sensible, et malgré une campagne de lobbying menée dans le passé par la filière électrique, il paraît étonnant que l'on continue à construire des maisons neuves sous les lignes ou à quelques dizaines de mètres ».

Le quotidien aborde la « campagne de lobbying intensif » de la filière de l'électricité, relaie « l'inquiétude de ceux qui vivent sous les pylônes », et livre un entretien avec la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui déclare que « ces rayonnements posent problème et on est loin de tout savoir sur cette question ».

De son côté, le Dr Pierre Le Ruz, directeur scientifique du Criirem, parle de « scandale de santé publique méconnu ».

Revue de presse Mediscoop du 21 mars 08