22 juin 2010

Chocolat, élixir du cœur et de l'esprit »

Sandrine Cabut relève en effet dans Le Figaro : « Effet euphorisant, relaxant, stimulant de la mémoire… Les aficionados de la fève de cacao sont convaincus de ses propriétés médicinales ».
La journaliste observe que « depuis une dizaine d'années, les chercheurs s'attellent à les démontrer. Et les preuves commencent à s'accumuler, en particulier dans le domaine cardio-vasculaire ».Sandrine Cabut indique ainsi que « selon une étude allemande conduite pendant 8 ans auprès de 20.000 personnes et récemment publiée dans l'European Heart Journal, la consommation quotidienne d'une quantité modérée de chocolat (7,4 g/jour) réduit de 48% le risque d'accident vasculaire cérébral, et de 27% celui d'infarctus du myocarde ».
« L'effet serait encore plus net avec une consommation de 10 voire 20 g/jour »,
ajoute la journaliste.
Sandrine Cabut remarque que « si plus de 800 composés entrent dans la composition du chocolat, ses bénéfices s'expliquent avant tout par quelques dizaines d'entre eux, appartenant à la grande famille des polyphénols ».
« Il s'agit d'un ensemble complexe de molécules (au moins 500), dont les scientifiques ne cessent de découvrir les bienfaits en prévention des maladies cardiaques, mais aussi des pathologies neurodégénératives, des cancers… »,
continue la journaliste.
Le Pr André Vacheron, cardiologue et membre de l'Académie de médecine, explique qu’« au niveau vasculaire, les polyphénols agissent par plusieurs mécanismes. Ils ont un effet antioxydant sur le LDL cholestérol, ce qui prévient la formation des plaques d'athérome. Ils entraînent aussi une vasodilatation des artères, une inhibition de l'agrégation des plaquettes… ».Sandrine Cabut souligne que « les effets sur le psychisme […] sont moins clairement établis que pour les vaisseaux », puis s’interroge : « Face à ces atouts, peut-on conseiller une consommation quotidienne, et à quelle dose ? ».La journaliste rappelle qu’« il y a quelques mois, l'Académie de pharmacie avait jugé qu'il est prématuré de préconiser un régime enrichi en flavonoïdes. Et il ne faut pas oublier les autres composants du chocolat, glucides et lipides ».
« En moyenne, 100 g de chocolat apportent tout de même 500 calories. […] En France, la consommation moyenne reste raisonnable : 12 g/jour chez les adultes et 15 g/jour chez les enfants. Peut-être la dose idéale pour se faire du bien en étant sûr de ne pas se faire de mal »
, conclut Sandrine Cabut. 

Mediscoop le 21 juin 2010

14 juin 2010

Maladie chroniqe - Expertise infirmière

Contribuer à la qualité des soins est la première mission que la loi a confiée à l’Ordre National des Infirmiers. La seconde est d’assurer la promotion de la profession.

Dans ce cadre, l’ONI entend promouvoir les pratiques des infirmiers dans tous les domaines que la réglementation et leur formation leur permettent. Or, elles vont bien au-delà de l’idée que l’on s’en fait souvent. Paradoxalement, même si la profession infirmière arrive toujours dans le trio de tête des palmarès des professions préférées des Français, l’étendue et la diversité de son exercice restent largement méconnues.

Le rôle joué par les infirmiers connaît en effet des avancées importantes au niveau européen et international, et bien des pays reconnaissent mieux que nous l’intervention des infirmiers dans les équipes de soins et dans tous les aspects de leur exercice :
  • prévention, suivi clinique, éducation thérapeutique et bonnes pratiques requises pour assurer l’égalité d’accès aux soins à des coûts supportables pour le système de santé.
Ce recueil de contributions ambitionne donc de porter à la connaissance d’un large public la richesse des pratiques infirmières. Il a été réalisé en collaboration avec 21 associations,
fédérations et syndicats d’infirmiers qui ont bien voulu se prêter à “Faire connaître les savoirs et savoir-faire des infirmières”

“Le résultat est là : variété, innovation, expertise”