13 juillet 2010

Reprise des supervisions infirmières le jeudi 23 septembre 2010 à 18h

Cher(e) adhèrent(e), cher(e) collègue

Notre travail d’infirmier(e) nous amène à côtoyer au quotidien des situations complexes avec les patients ou leur famille, ou avec nos collègues. Depuis quelques années l’association IDEES organise des séances de supervisions et d’analyse de pratique qui tentent de vous proposer un autre regard pour en décrypter les mécanismes qui se jouent dans ses relations de tension, d’affectivité, mais aussi, parfois de souffrance.


Le jeudi 23 septembre 2010 de 18h à 20h, notre nouveau superviseur, Bruno Larrose, Psychologue clinicien, psychanalyste, nous fait l’honneur de débuter cette nouvelle année et nous vous espérons nombreux pour partager ces moments de parole libre en dehors de votre service.

Dans ce courrier, vous trouverez plusieurs informations pour commencer cette nouvelle année scolaire « IDEES…alement »:

Supervision
Adhésion
Journée thématique………..



Confraternellement

Plus d'infos : cliquez ici


Anne DIAKHATE
Présidente de l’association IDEES

12 juillet 2010

« Le plan de casse des hôpitaux parisiens »

C’est ce que titre L’Humanité sur sa Une, en gros caractères. Le journal revient sur les « 5 000 emplois supprimés d’ici à 2014, les fermetures d’établissements, les regroupements autoritaires, la recherche affaiblie… ».
Le journal consacre ainsi 3 pages au « dépeçage sur ordonnance de l’AP-HP », parle de « flou artistique sur les restructurations », aborde les « points noirs des restructurations » ou encore remarque : « Exit les soins pour tous, place aux économies drastiques ».
Le quotidien se penche notamment sur l’hôpital Antoine-Béclère, à Clamart (Hauts-de-Seine), où « syndicats et médecins ont déposé un référé pour empêcher la fusion de l’hôpital avec Paul-Brousse et le Kremlin-Bicêtre ».
L’Humanité publie en outre un entretien avec le Pr Daniel Wassermann, ancien chef du centre des brulés de Cochin, « voué à la fermeture », qui « dénonce un gaspillage humain ».
« Tous les gens qui connaissent le traitement de cette pathologie le savent : le traitment d’un grand brulé, c’est l’accumulation d’expérience des personnels qui fait qu’il est performant ou pas. Alors qu’on avait à Cochin un centre reconnu mondialement comme performant, on le barre d’un coup de plume et on crée un nouveau centre sans récupérer les compétences. C’est une perte de chance pour les grands brulés », déclare le praticien.

Revue de Presse Mediscoop du vendredi 09 juillet 2010 

07 juillet 2010

« Dérives intégristes dans les hôpitaux »

Libération publie un entretien avec Isabelle Lévy, essayiste, ancienne secrétaire médicale à l’AP-HP, qui « dénonce des dérives intégristes dans les hôpitaux » et « s’inquiète de la montée des revendications religieuses à l’hôpital ».
Isabelle Lévy se penche ainsi sur le port du voile intégral par des patientes, estimant qu’« il y a un gros malaise. Est-il normal qu’une infirmière passe trois quarts d’heure pour convaincre une femme qui a mal aux oreilles d’enlever son voile ? Ou qu’une autre refuse de dégager son cou alors qu’on doit lui faire une radio panoramique dentaire ? ».
L’essayiste livre des exemples de femmes « reparties [de l’hôpital] sans soins », remarquant que « tous ces refus n’ont aucun sens : les religions monothéistes exigent toutes une transgression des interdits pour sauvegarder une vie ou l’intégralité du corps physique ou mental ».
Isabelle Lévy relève en outre qu’« il n’est plus exceptionnel de voir des médecins ou des soignants porter des signes religieux ostentatoires : voile, kippa, médailles. D’autres font leur prière pendant le service. Certains tiennent des propos prosélytes ou font quelques discriminations dans la prise en charge des patients ».
L’essayiste estime que « la présence d’un responsable religieux capable d’expliquer ce que dit réellement la religion peut permettre de dédramatiser », et conclut que « les directeurs d’hôpitaux, les chefs de services et les cadres de santé doivent faire respecter la laïcité dans leurs établissements. L’hôpital doit rester un lieu de soins ».
 
Revue de presse Mediscoop le 07/07/10