18 décembre 2009

Renforcer le professionnalisme et la qualité des soins infirmiers : Formation du Centre de Formation Continue du Personnel Hospitalier

Cette formation s’inscrit dans une « approche qualité » centrée sur la personne soignée, avec la volonté :

  • D’être au plus proche des besoins des personnes soignées,
  • De proposer une démarche professionnelle rigoureuse, multidimensionnelle et éthique
  • D’accompagner le mouvement de professionnalisation des infirmières et des infirmiers
  • D’offrir la possibilité aux soignants d’optimiser des stratégies individuelles et collectives afin de prévenir l’épuisement professionnel
  • De renforcer la collaboration avec les différents acteurs de santé,

Elle repose sur des valeurs


Être respectueux de soi et des autres dans un esprit d’ouverture, de partage, d’authenticité et de rigueur professionnelle.

Finalité de cette formation

Elle contribue à renforcer le professionnalisme et la qualité des soins infirmiers auprès des personnes soignées et de leur entourage en visant tout particulièrement à consolider les compétences cliniques des professionnels en regard des enjeux et des orientations liés au cadre réglementaire, à la pratique, la réflexion, la formation, la recherche et la prospective dans le champ des soins infirmiers.
Ce dispositif, accessible à tout(e) infirmier(ière) englobe une formation discontinue modulaire au choix du participant :


  • modules 1 à 6, selon 4 axes, d’une durée totale de 18 jours au maximum sur l’année. Il est possible de s’inscrire (après validation du cadre supérieur de santé et/ou le directeur de soins) à un module indépendamment des autres, sauf pour certains modules (pré-requis nécessaires).

Responsables pédagogiques

Isabelle Bodart : 01.42.16.06.59 isabelle.bodart@dfc.aphp.fr

Fanny Male : 01.42.16.06.53 fanny.male@dfc.aphp.fr

Eric Zaoui : 01.42.16.06.58 ou 06 53 eric.zaoui@dfc.aphp.fr


Cliquez ici pour télécharger le programme et les dates de formations 2010

30 novembre 2009

Débat sur l'euthanasie

Pour ceux que ça intéresse : comment faire passer un message sur le manque de moyens en soins palliatifs à l'occasion d'un débat sur l'euthanasie ?

1'30 sur le JT de TF1 13 h pour raconter notre travail ... une gageure mais mission presque remplie ...

http://videos.tf1.fr/jt-13h/soins-palliatifs-le-droit-a-mourir-dans-la-dignite-5549147.html

Bon courage à toutes et tous

Bernard DEVALOIS

19 novembre 2009

Les infirmiers qui ne s'inscrivent pas à l'Ordre s'exposeraient à des sanctions pénales pour exercice illégal

La Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) a rappelé, dans un courrier adressé à la mi-octobre aux établissements de santé, les risques encourus par les infirmiers qui ne s'inscriraient pas à l'Ordre infirmier.

Cette lettre, adressée par la Dhos le 14 octobre aux chefs d'établissements et dont APM a eu copie, vise à préciser les "suite[s] à donner à la correspondance ordinale relative à l'inscription au tableau de l'Ordre des infirmiers".

La Dhos précise que "l'inscription au tableau de l'Ordre, à l'instar d'autres professions, conditionne aujourd'hui l'exercice légal de la profession infirmière".

"Cette inscription est en effet une obligation prévue au code de la santé publique à laquelle tout infirmier en exercice doit se conformer et qui pourrait, si elle n'était pas respectée, exposer le praticien à des sanctions pénales pour exercice illégal", poursuit la Dhos.

Ces praticiens "risquent de se voir opposer de la part des compagnies d'assurance un refus de couverture des dommages causés aux tiers dans le cadre de leur activité", souligne-t-elle.

"A l'issue de [la] campagne d'enregistrement, tout infirmier non inscrit au tableau pourra être considéré par l'Ordre comme exerçant illégalement la profession", ajoute la Dhos.

Elle rappelle en outre que le code pénal "punit le fait de retarder l'acheminement des correspondances". Elle invite donc les chefs d'établissements de santé "à assurer la diffusion du courrier ordinal auprès des infirmiers".

La Dhos leur demande par ailleurs d'observer "la plus grande prudence s'agissant des données [que les établissements] sont habilités à transmettre à l'Ordre des infirmiers".

En effet, si un des articles de la loi HPST autorise les établissements à "communiquer la liste nominative de [leurs] salariés (...) aux ordres paramédicaux en vue de permettre leur inscription automatique au tableau de l'Ordre", cette mise en oeuvre nécessite toutefois un décret en conseil d'Etat, avertit la Dhos, qui précise que la préparation de ce texte nécessite un travail avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).

Dans l'attente de ce décret, l'administration signale que les "seules données personnelles pouvant faire l'objet d'une transmission [par les établissements de santé] à l'Ordre infirmier à la suite de sa demande sont les noms et les prénoms des infirmiers".

Moyens juridiques d'abroger la loi

Le syndicat CFTC santé-sociaux a dénoncé mercredi dans un communiqué "le harcèlement moral" dont sont victimes les infirmières, incitées à cotiser à l'Ordre infirmier, à la suite notamment de la diffusion par la Dhos de cette lettre.

La CFTC se dit "scandalisée" par les méthodes de l'Ordre infirmier "pour racketter" les infirmières salariées qui ne paient pas la cotisation.

Le syndicat évoque ainsi des "pressions individuelle[s]", des "questionnaire[s] inquisiteur[s]", cette lettre "circulaire" de la Dhos "pour appuyer l'obligation de cotiser", mais aussi des "notes de services des directions d'établissements qui accompagnent les salaires des personnels infirmiers".

Contacté par APM, Bernard Sagez, président de la fédération CFTC santé-sociaux, a précisé que l'organisation étudiait également les moyens juridiques d'abroger la loi sur l'Ordre.

La CFTC rappelle aussi dans son communiqué qu'elle "démarche" actuellement les députés pour que ceux-ci modifient la loi.

La CGT précise, pour sa part, dans un communiqué publié jeudi qu'elle avait profité de la négociation mercredi sur la revalorisation des grilles salariales des paramédicaux pour interpeller une nouvelle fois le ministère de la santé sur le dossier de l'Ordre.

Elle dénonce les pressions, telles que des "menace[s] de radiation" ou des "injonction[s] de paiement de la cotisation par des sociétés privées de recouvrement", organisées vis-à-vis des infirmières, des kinésithérapeutes et pédicures-podologues et des directions d'établissements pour obliger les professionnels à s'inscrire aux ordres.

L'intersyndicale a prévu de se réunir lundi, a-t-on appris auprès de l'Unsa.

Contacté par APM, l'Ordre infirmier a indiqué qu'il préparait un premier bilan de la campagne d'inscription à l'Ordre, qui devrait être rendu public dans les jours à venir.

Paris, 9 novembre 2009 (APM)

Info du Collectif Plus Digne La Vie

Madame, Monsieur,

Deux propositions de loi se proposent de revoir les principes édictés dans la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie : la proposition de loi relative au droit de finir sa vie dans la dignité (enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale le 7 octobre 2009), la proposition de loi visant à mieux prendre en compte les demandes des malades en fin de vie exprimant une volonté de mourir (enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale le 5 novembre 2009). Une discussion de ces textes est prévue le 19 novembre.

Le Collectif Plus Digne La vie milite depuis sa création pour que la loi du 22 avril 2005 soit mise en oeuvre en bénéficiant des compétences et des moyens qu'elle justifie. Les évolutions qu'elle rend possible dans les pratiques du soin constitueront les meilleures avancées attendues : elles seront évaluées dans les prochaines années. Il sera temps alors d'envisager, si nécessaire était, des ajustements favorisant une plus juste prise en compte des droits de la personne jusqu'au terme de sa vie.

A retrouver des réactions et certains éléments du dossier dans la rubrique "DEBATS D'ACTUALITE"

http://www.plusdignelavie.com/

Bien cordialement,

Emmanuel Hirsch

A noter sur vos agenda : 10 décembre, 19H30, Assemblée nationale...

17 novembre 2009

« AP-HP : le projet de suppression de 1 000 postes par an inquiète »

Le Monde observe que « le malaise monte à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris ».
Le journal remarque que « le Pr Pierre Coriat, président de la Commission médicale d'établissement, qui représente les médecins, a menacé, dimanche 15 novembre dans le Parisien, de démissionner si n'était pas revu à la baisse un projet de suppression de 1 150 postes, en 2010, qui pourrait nuire, selon lui, à la qualité des soins ».
« Cette suppression de postes pourrait entraîner, selon lui, une diminution d'activité donc une baisse des recettes de l'AP-HP et une nouvelle réduction d'effectifs »,
ajoute le quotidien.
Le Monde relève que « Roselyne Bachelot n'a pas nié l'existence d'un tel plan de réductions de postes, mais précisé que le chiffre était issu d'un document de travail de cadrage pluriannuel "non définitif" ».
La ministre de la Santé a précisé qu’« il ne s'agit que de réorganisations structurelles destinées à rétablir durablement la situation budgétaire de l'établissement ».
Le quotidien cite l’AP-HP, qui indique que « l'idée est de réussir à faire aussi bien avec moins de moyens », l’organisme « rappelant qu'il n'est pas question de licencier, car chaque année, il y a 6 000 à 7 000 départs naturels », poursuit Le Monde.
Le journal observe que « le personnel est sous le coup, déjà, d'une mesure de 700 suppressions de postes en 2009, qui provoque des tensions dans l'organisation du travail. […] Plusieurs suicides ont été recensés à l'AP-HP ces derniers mois. Ils interpellent sur la souffrance des personnels face aux réformes hospitalières qui ont instauré une culture de la performance ».

Mediscoop le 17 novembre 09

04 novembre 2009

« Proposition de loi sur l’euthanasie »

Le Parisien indique brièvement qu’« une proposition de loi sur l’euthanasie sera présentée le 19 novembre à l’Assemblée nationale par des élus socialistes ».
Le journal note que « les députés demandent que «l’on accède à la demande des personnes dont les souffrances sont telles qu’elles souhaitent une aide active de la part du personnel soignant pour mettre fin à leur vie» ».

Qui d'entre nous acceptera de "tuer" les personnes que nous avons soigner et accompagner pendant leur séjour hospitalier ? Il est toujours possible de soulager des souffrances sans se transformer en euthanasieur ! Pascal RAUTUREAU - Infirmier

Le Pr Marc Gentilini « très critique sur la mobilisation anti-grippe A »

La Croix publie un entretien avec le président honoraire de l’Académie de médecine, qui se montre « très critique sur la mobilisation anti-grippe A ». Le Pr Gentilini déclare ainsi que « cette campagne est disproportionnée par rapport à la réalité de la menace. Il y a d’autres priorités de santé publique en France ». « Je n’ai jamais pris cette grippe à la légère. Je regarde juste les faits : pour l’instant, le virus n’a fait, heureusement, qu’un nombre très limité de victimes », poursuit l’ancien chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière. Marc Gentilini estime que « la vaccination ne s’impose que pour les gens «à risque». […] Je déplore que le ministère ait pris des décisions en n’écoutant que les experts qui prédisaient le pire à partir de modèles mathématiques. […] Dépenser autant d’argent contre la grippe A est d’une indécence absolue ». Le Monde constate de son côté que « les contrats avec les laboratoires [ont été] dévoilés ». Le quotidien note en effet que « l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires a rendu accessibles 3 des 4 contrats de commande de vaccins contre la grippe A (H1N1) ». Le journal indique que « le député Gérard Bapt, qui avait reproché à la ministre de la Santé un manque de transparence sur ces contrats, a indiqué que "la façon dont l'Eprus a répondu à la commande de l'Etat" lui paraissait "régulière" ». Le Monde note que « la question la plus épineuse reste l'étendue de la protection juridique conférée aux fabricants de vaccins. […] Dans le cas où le vaccin ne comporte pas de défaut et est conforme aux spécifications de son autorisation de mise sur le marché, "considérant les circonstances exceptionnelles", l'Etat "s'engage à garantir le titulaire contre les conséquences de toute réclamation ou action judiciaire" qui pourraient être engagées contre lui dans le cadre de la vaccination ». « Au ministère de la Santé, l'entourage de Mme Bachelot indique qu'en l'absence de faute, la survenue d'éventuels effets indésirables connus entrerait dans le cadre des accidents médicaux », poursuit le quotidien. Le Journal du Dimanche livre pour sa part un entretien avec Roselyne Bachelot, qui déclare : « Je n’ai pas de gourou à la solde des labos ». La ministre de la Santé remarque : « Comme nous le craignions, la maladie prend parfois des formes graves : plusieurs patients jeunes sont hospitalisés en réanimation ». « Certes, cette grippe est peu sévère mais elle est très contaminante et peut donc désorganiser une société comme la nôtre. […] Sur le plan éthique, proposer la vaccination à l’ensemble de la population était et reste parfaitement justifié », poursuit Roselyne Bachelot. Le Journal du Dimanche se penche également sur les contrats sur les vaccins. Le journal retient que « la transparence est loin d’être totale : des passages ont été caviardés à la demande des fabricants ».

Mediscoop le 02/11/09

20 octobre 2009

Salon infirmier 13 oct 2009 : discours de Madame BACHELOT- NARQUIN

Mesdames, messieurs,

Le salon infirmier appartient à ces rendez-vous que je me plais à honorer, comme en atteste ma fidélité depuis trois années.

J’y vois l’occasion privilégiée de vous exprimer, à vous qui exercez un métier qui est aussi une passion, l’intérêt que je porte à une profession pour laquelle j’ai une réelle admiration.

Cette année, je me réjouis tout particulièrement de vous rencontrer. L’an dernier, en effet, je vous avais dit que 2009 serait l’année des infirmières. J’ai tenu mes engagements et, si vous me le permettez, je voudrais revenir avec vous sur le chemin parcouru.

*

Premier chantier : je vous avais dit que nous mettrions en place le LMD. Nous y sommes.

La promotion d’élèves infirmiers qui a fait sa rentrée il y a un mois sortira en 2012 avec un diplôme d’Etat reconnu au grade de licence.

J’en ai conscience, ce calendrier était ambitieux et certains, je le sais, auraient préféré que nous attendions un an pour mettre en place cette réforme d’envergure.

Je crois que cette attente ne nous aurait pas été bénéfique. C’est la raison pour laquelle, avec le pragmatisme qui est le mien, j’ai voulu profiter de l’envie et de l’enthousiasme suscités, ainsi que du travail que nous avons mené.

Le nouveau référentiel a été validé et reconnu par l’université. Cette étape majeure réalisée, il nous fallait la concrétiser sur le terrain.

A cet égard, je tiens à nouveau à remercier les instituts de formation en soins infirmiers, directions et équipes pédagogiques qui se sont dépensées sans compter pour que le nouveau programme soit mis en place dans les meilleurs délais. Je veux également féliciter les infirmiers et les cadres des services qui vont être demain tuteurs, maîtres de stage, référents. Ainsi, ils vont perpétuer ce compagnonnage qui fait toute la richesse de la formation infirmière et que le monde universitaire a reconnu à sa juste valeur.

Je vous annonce d’ailleurs que le comité de suivi du LMD se réunira, pour la première fois, le 6 novembre, sous l’égide du ministère de la santé, avec vos représentants, professionnels et étudiants, et avec l’ensemble de nos partenaires : ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, régions, universités.

C’est donc bien l’ensemble de la filière infirmière qui va contribuer au succès de cette réforme. En la matière, comme toujours, je sais que je peux compter sur vous.

Parce que l’expérience est une richesse que nous devons valoriser, les infirmières qui n’auront pas suivi le nouveau cursus, c’est-à-dire les diplômées de 2011 et toutes celles qui les précédent, pourront suivre plus facilement qu’aujourd’hui, un cursus universitaire en master et en doctorat, pour celles qui le souhaitent.

Les conventions que les IFSI regroupés vont signer avec les universités permettront une meilleure connaissance réciproque des atouts des uns et des autres. Les universités vont pouvoir mesurer l’étendue de la formation délivrée par les IFSI aux infirmières et ceux-ci vont pouvoir approfondir les partenariats avec l’université.

Ensemble, nous allons définir les besoins de demain en pratiques avancées, et les universités proposeront, je le souhaite, les offres de masters correspondantes.

Ainsi, les liens tissés entre le monde infirmier et le monde universitaire bénéficieront à toutes les infirmières. Je m’en réjouis.

De fait, les infirmières spécialisées vont travailler, dans les prochaines semaines, en lien étroit avec mes services, à l’enrichissement de leur exercice afin que rapidement, nous ayons des infirmières anesthésistes, de bloc ou de puériculture de pratiques avancées, dont la pratique, les compétences et la formation auront été étendues. Ce n’est qu’un début, bien sûr, car nous devons explorer d’autres champs au travers des coopérations entre professionnels de santé.

Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de multiplier les spécialités et de dévoyer les pratiques avancées.

Il s’agit, au contraire, de mieux répondre aux besoins de santé de la population. Et le champ est vaste.

De la même façon, j’ai chargé mes services de réfléchir aux moyens de mieux accompagner les infirmières qui souhaitent se lancer dans un doctorat, pendant leurs années de thèse et après. Car cette recherche infirmière qui aspire à se développer doit être nourrie et encouragée. C’est là tout le sens du programme hospitalier de recherche infirmière que j’ai lancé en septembre.

J’ai nommé Monique Rothan Tondeur, infirmière, professeur, titulaire de la chaire de recherche infirmière AP-HP EHESP, directeur du département de sciences infirmières et paramédicales à l’EHESP, comme présidente du comité de sélection de ce programme.

J’invite les équipes qui ont des projets de recherche et toutes celles et ceux qui militent depuis des années pour son développement à proposer leurs dossiers.

De la faculté à vous mobiliser, de la qualité de ces dossiers, dépendra en effet la pérennité de ce dispositif, et plus largement, l’essor d’une discipline.

La balle est, si j’ose dire, dans votre camp. A travers ces actions, je souhaite que nous disposions demain d’infirmières docteurs capables de créer la filière de soins infirmiers que j’appelle de mes vœux.

Cela passe par la recherche hospitalière, cela passe par des thèses dans des écoles doctorales existantes, qui sont exigeantes, prônent l’excellence, et se sont construites progressivement, comme la santé publique. Pour tout cela, j’ai besoin de vous, de candidats motivés et de très haut niveau, afin de convertir de manière fructueuse l’intérêt bienveillant des universités en intérêt à agir et à créer, à terme, une filière de soins infirmiers.

Deuxième chantier : je m’étais engagée à ce que nous lancions la négociation sur la revalorisation des infirmières.

J’entends par là les discussions sur les nouvelles grilles de l’ensemble des corps de la catégorie B et, bien sûr, l’accès des infirmiers à la catégorie A pour toutes celles qui le voudront.

Cette négociation, nous l’avons engagée en juin dernier, et je souhaite qu’elle se conclue par la signature d’un protocole à la fin de cette année.

La mise en œuvre de cette réforme s'appuie sur une discussion approfondie avec vos organisations syndicales. En effet, les enjeux sont très importants, tant pour votre évolution et pour celle de notre système de santé que sur le plan financier. Votre nouveau statut sera porteur d'une revalorisation réelle, et d'exigences nouvelles.

Nous en avons tous conscience, c’est du passage en catégorie A, de la reconnaissance des compétences, des responsabilités et de l’expertise des infirmières qu’il s’agit. C’est une étape décisive, qui marquera durablement l’histoire de votre profession.

Troisième chantier : je m’étais engagée à lancer une mission sur les cadres hospitaliers, et au premier chef les cadres de santé. Le 11 septembre dernier, Chantal de Singly m’a remis un travail remarquable, par l’ampleur de la concertation qui a été menée et par la justesse de l’analyse.

J’étudie actuellement les 36 propositions que formule son rapport, et je vous ferai part de mes premières conclusions prochainement.

Néanmoins, je peux d’ores et déjà vous dire que je souscris au fait que les cadres doivent être davantage impliqués dans les décisions de l’hôpital.

Par ailleurs, comme pour l’ensemble des infirmiers, la formation des cadres manageurs et formateurs doit être revue, compte-tenu de l’évolution de leurs missions. En cohérence, leurs responsabilités doivent être valorisées.

Ce terme de responsabilité, précisément, caractérise bien votre profession.

Aujourd’hui encore, face à la pandémie grippale, c’est bien à votre sens des responsabilités, à votre professionnalisme et à votre générosité que je fais appel. Parce que vous prenez soin au quotidien des patients, j'ai souhaité réunir toutes les conditions pour faciliter la vaccination contre la grippe A H1N1. Vous êtes, comme tous les professionnels de santé, particulièrement concernés. Je souhaite que vous puissiez vous protéger mais aussi protéger ceux qui vous entourent. Je vous demande donc de participer activement à la campagne de vaccination qui va commencer dans les prochaines semaines. Je compte sur vous.

Vous le voyez, comme je m’y étais engagée, l’année 2009 est celle de la mise en œuvre des grands chantiers, qui feront l’avenir de votre profession.

C’est dans cette voie que nous allons poursuivre, pour une meilleure reconnaissance de votre métier, qui doit faire votre honneur et votre fierté.

Je vous remercie.

13 octobre 2009

« Les aliments diététiques passés au crible »

Le Monde note que « l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu, jeudi 1er octobre, à la Commission européenne, un avis scientifique qui devrait contribuer à déterminer si les qualités revendiquées par les aliments diététiques et les compléments alimentaires sont scientifiquement avérées ».
Le journal indique que « l'EFSA a examiné 523 allégations de santé concernant plus de 200 aliments et composants, tels que les vitamines, les minéraux, les fibres alimentaires […]. Ces allégations concernent, entre autres, des valeurs nutritionnelles telles que : "light", "riche en fibres" ou "renforce les défenses naturelles de l'organisme" ».
Le Monde relève que « les évaluations se sont révélées favorables pour un tiers des propriétés vérifiées », principalement pour les « allégations qui concernent les fonctions des vitamines et des minéraux, les fibres alimentaires, les acides gras destinés à maintenir le niveau de cholestérol et les chewing-gums sans sucre destinés à préserver la santé dentaire ».
« En revanche, la moitié des allégations ont reçu un avis défavorable par manque d'information concernant la substance. C'est le cas des bactéries "probiotiques" et des substances botaniques »,
remarque le quotidien.

Revue de Presse Mediscoop du mardi 13 octobre 2009

29 septembre 2009

« Choisissez les bons gels hydroalcooliques »

Sur fond de grippe A, Le Parisien constate que « les gels hydroalcooliques ont détrôné les lunettes de soleil dans presque tous les sacs à main ».
« Mais le prix ne doit pas être le critère d’achat. C’est la composition qui compte »,
remarque le journal, qui indique que « l’Afssaps précise quelle norme et quels composants garantissent que le gel est réellement capable de tuer le virus H1N1 ».
Le Parisien explique ainsi que « si l’étiquette mentionne que le gel a été testé selon la norme NF EN 14476, cela signifie que le produit est capable de tuer facilement le H1N1 ».
Le quotidien ajoute que « si la bonne norme n’est pas indiquée, vérifiez que le gel contient au moins 60% d’alcool ».
Le journal note en outre que « sur Internet, de nombreux produits vantent les pouvoirs désinfectants de la rose sauvage, du citron bio ou de la bergamote. Contre un virus capable de survivre plusieurs jours sur une poignée de porte ou une rampe de métro, mieux vaut se tourner vers les solutions chimiques recommandées par l’Afssaps ».
Le Parisien cite enfin Catherine Desmares, directrice de l’Afssaps, qui estime qu’« il est vraiment préférable que les enfants se lavent les mains bien correctement à l’eau et au savon liquide ».
Le quotidien annonce par ailleurs que « les complémentaires santé financeront en partie la campagne de vaccination contre la grippe A, dont le coût devrait avoisiner le milliard d’euros ».
Le journal précise que celles-ci « devraient mettre sur la table entre 270 et 300 millions d‘euros. Leur contribution devrait être rendue officielle jeudi ».

Revue de presse Mediscoop du mardi 29 septembre 2009

07 septembre 2009

"L’heure des repas influe sur la prise de poids »


C’est ce que titre Le Figaro, notant que « pour prévenir l'obésité, il faut manger sainement, mais aussi à la bonne heure ».
Sandrine Cabut aborde ainsi des travaux de chercheurs américains parus dans Obesity, coordonnés par Fred Turek (neurobiologiste à l'université de Chicago, Illinois) : « Selon leurs expériences réalisées chez des souris, se nourrir très tard, à l'heure où l'on est censé dormir, pourrait contribuer singulièrement à une prise de poids, indépendamment de la composition du repas ».
La journaliste indique que « les chercheurs ont comparé deux groupes de souris soumises au même type d'alimentation (plutôt riche en graisses) mais à des horaires différents. Les unes étaient nourries sur la période de 12 heures correspondant à leur cycle naturel d'éveil (la nuit, puisqu'il s'agit d'animaux nocturnes), les autres pendant leur période habituelle de sommeil ».
Sandrine Cabut constate qu’« après 6 semaines de ce régime, les premières avaient augmenté leur poids de 20%, les secondes de 48% ».
Les auteurs de l’étude estiment qu’« une meilleure compréhension du rôle du rythme circadien sur la régulation du poids pourrait avoir des implications importantes dans la lutte contre l'épidémie actuelle d'obésité ».
Sandrine Cabut livre la réaction du Dr Alain Delabos, nutritionniste à Rouen, qui remarque que « l'important en nutrition, c'est de savoir manger le bon aliment, en bonne quantité, et, ce qui est le plus essentiel, au bon moment. […] Le petit déjeuner et le déjeuner sont des repas prévisionnels ou provisionnels. Le dîner est un repas complémentaire, il doit être léger. On pourrait même s'en passer ».
La journaliste souligne toutefois que « pour d'autres nutritionnistes et chercheurs, les bases scientifiques sur le sujet ne sont pas encore assez solides pour des applications en nutrition humaine ».
Sandrine Cabut note que Claude Gronfier, chronobiologiste à l'Inserm (Lyon), « pointe des faiblesses de l'étude. D'abord, son effectif est limité, et ces souris sont soumises à un régime particulier, très riche en graisses ».
Le spécialiste relève de plus : « On les force, ces souris, à manger à un “mauvais” moment, et on les expose également à de la lumière, ce qui peut contribuer à désynchroniser l'horloge biologique ».

Mediscoop le 04/09/09

02 septembre 2009

Supervisions infirmières et analyse de pratique

Cher(e)s collègues,

Nous avons le plaisir de vous communiquer les prochaines dates de nos supervisions infirmières (groupe d'analyse de pratique). Celles-ci nous permettent, depuis six années, d'enrichir notre pratique clinique infirmière et de donner du sens à quelques situations de travail éprouvantes ou incompréhensibles.
Nous serions heureux d'élargir notre groupe et nos échanges avec vous.
Nous vous proposons donc, une séance d'essai avant tout engagement.

Bonne rentrée à toutes et à tous

Pascal RAUTUREAU- Association IDEES


Supervisions infirmières et analyse de pratique


Objectifs : Accompagnement de la pratique clinique infirmière.

Public : Infirmier(e)s, cadres, étudiant(e)s infirmier(e)s

Programme : Analyse de situations cliniques permettant une prise de conscience quant à l’investissement personnel dans le cadre professionnel, puis une meilleure capacité à le gérer.
Discussion autour d’une situation qui questionne et/pose problème. (soignant -> patient, soignant -> soignant, soignant -> famille, soignant -> institution)
Repérage des mécanismes en jeux avec le groupe et hypothèse proposée par le superviseur.

Dates : 14 Septembre 09 – 12 octobre 09 – 9 novembre 09 – 14 décembre 09
(les séances de 2010 seront communiquées ultérieurement) de 18 h 00 à 20 h 00

Séance d’essai gratuite sur demande , ensuite nous demandons un engagement pour l’année 2009-2010.

Durée : Deux heures, une fois par mois de septembre 09 à juin 10 (10 séances par an )

Nombres de participants : Dix à quinze participants. Le groupe est constitué en début d’année avec possibilité d’intégration en cours d’année sur demande.

Lieu : Hôpital Pitié Salpetrière Bd de l’hôpital Paris 75013 – Bâtiment Antonin Gosset

Intervenant : Richard PEEL - Psychologue clinicien

Tarif : 15€ /séance (après une séance d’essai, un engagement pour l’année vous sera demandé)

Règlement en trois fois soit : 50 € en septembre 08, février 09 et juin 09

Confirmation de votre présence souhaitée

Email : idees@cegetel.net ou sur notre répondeur 06.80.00.80.10

27 août 2009

Enquête de la SRLF-SFAR et Espace Ethique de l’AP-HP auprès de professionnels de santé

Une enquête de la SRLF-SFAR et Espace Ethique de l’AP-HP, visant à connaître l’opinion de tous les soignants sur les modalités de la campagne de vaccination contre le virus A (H1N1), a lieu jusqu’au 06 septembre prochain.

Cette enquête :

Vise à recueillir votre avis sur certains aspects liés aux priorités dans la mise en place d’un programme de vaccination contre le virus A/H1N1v et la préparation à une probable vague épidémique
Comporte 2 parties : "les priorités" et "votre profil"
Se fait depuis ce questionnaire individuel en ligne, anonyme
Requiert une participation de 10 minutes environ


Les résultats de cette consultation seront mis en ligne sur les sites de l’Espace éthique / AP-HP (www.espace-ethique.org/fr/gr...), de la SFAR (www.sfar.org), et de la SRLF (www.srlf.org)

Pour participer : cliquer ici

Mot de passe : h1vaccins

02 juin 2009

12 Juin 2009 : Prochaine journée thématique de l'association IDEES

Entrée gratuite sur inscription

Culture hospitalière et citoyenneté

Usagers et professionnels de santé : une difficile alliance

  • Au temps où les usagers n’existaient pas
  • L’émergence du concept « d’usagers » : origine et bataille de mots
  • Des chartes et des lois pour lui donner « corps » et « droits »
  • A l’hôpital, la difficile présence du « tiers »
  • Le « mouvement associatif en santé » aujourd’hui : entre force à l’extérieur et suspicion à l’intérieur

Quid alors de possibles partenariats ?

Intervenant :

Chantal DESCHAMPS

Médiatrice en santé

Vice-présidente de la commission nationale

d’agrément des associations d’usagers de la santé

Vendredi 12 juin 09 de 9 h 30 à 13 h 30

Centre de Formation Continue du Personnel Hospitalier (CFCPH)

IFSI- Salle A (algéco extérieur IFSI)

Enrichissement des soins infirmiers - Association IDEES

G.H Pitié Salpêtrière

47 Bd de l’hôpital 75013 PARIS

Déjeuner possible sur place

Confirmation de votre présence souhaitée par émail :

idees@cegetel.net ou sur notre répondeur : 06.07.15.00.80