29 mai 2008

« On sait pourquoi c’est si dur de rester mince »




C’est ce qu’indique Le Parisien, qui relaie une étude de chercheurs de l’Institut Karolinska, à Stockholm (Suède), parue dans Nature.

Le journal relève ainsi que « chez certains d’entre nous, [les régimes] n’ont guère de chances de marcher ! Car, quoi qu’on fasse, notre nombre de cellules graisseuses, dites aussi adipocytes, est non seulement défini pendant l’enfance, mais reste également constant toute notre vie ».

« Quelques kilos en moins n’y changeront rien : de nouvelles cellules se formeront inexorablement pour compenser celles perdues à coups de légumes verts et de sachets protéinés », poursuit le quotidien.


Le Parisien cite Peter Arner, coauteur avec Kirsty Spalding de l’étude, qui indique que « les cellules fixant la graisse, générées pendant et après la réduction de poids, ont besoin de s’enrichir rapidement en lipides. Ce qui explique, partiellement, pourquoi il est difficile de maintenir le poids auquel on est arrivé après avoir maigri ».


Le journal ajoute que « cette étude confirme que la majeure partie des adultes obèses l’est depuis l’enfance. Plus des trois quarts des enfants obèses le sont en effet restés une fois adultes, alors que seulement 10 % des enfants d’un poids normal sont devenus obèses par la suite ».


Le quotidien relève que « les adipocytes commencent à se développer plus tôt chez les obèses (vers l’âge de 2 ans) que chez les personnes d’un poids normal (entre 5 et 6 ans), et leur augmentation est 2 fois plus rapide chez les obèses, mais s’arrête aussi plus tôt (16 ans et demi contre 18 ans et demi chez les autres) ».

Le Parisien retient que « ces données inédites ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques contre l’obésité : il sera désormais question d’agir dès l’enfance pour limiter le nombre des adipocytes, ou dans l’âge adulte pour freiner le remplacement des cellules mortes par de nouvelles cellules ».


Le Figaro se penche aussi sur « l’étonnante capacité de renouvellement des cellules graisseuses ».

Le quotidien retient que « notre organisme fabrique chaque année autant de cellules adipeuses qu’il en perd. D’où la difficulté de maintenir son poids après avoir maigri ».



Revue de presse Mediscoop du 5 mai 08