Le Monde observe que « le voile se lève peu à peu sur le fonctionnement des hôpitaux. A compter de 2010 est rendue obligatoire la "mise à disposition du public" par les cliniques et les hôpitaux, chaque année, d'une série d'indicateurs de qualité et de sécurité des soins ».
Le journal remarque cependant que « si les associations d'usagers reconnaissent une avancée, elles la jugent timide. Deux points posent question : le choix des indicateurs, et la forme que prendra leur publication ».
Christophe Le Guéhennec, d'UFC-Que choisir, déclare : « Nous regrettons que la publication arrive si tard, et qu'elle ne concerne que 10 indicateurs alors que, dans le cadre des accréditations d'établissements, la HAS dispose de bien plus ».
Le Monde note que le responsable « reproche la publication d'indicateurs de moyens et non de résultats. En bref, que soient données des indications sur l'utilisation de gel antimicrobien d'un établissement, mais pas sur son taux d'infections nosocomiales ou de mortalité ».
De son côté, Christian Saout, président du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), remarque que « ce que comprennent les patients, ce sont les classements, comme ceux de la presse hebdomadaire. Le drame, c'est qu'ils ne sont pas réalisés par la puissance publique et que les Français ne sachent pas que certaines informations sont disponibles ».
« Malgré les débats, tous les acteurs s'accordent néanmoins sur un point fondamental : outre son information, la publication auprès du grand public devrait avoir pour effet, en faisant pression sur les établissements, l'amélioration des pratiques », continue Le Monde.
Mediscoop le 5/01/10
Le journal remarque cependant que « si les associations d'usagers reconnaissent une avancée, elles la jugent timide. Deux points posent question : le choix des indicateurs, et la forme que prendra leur publication ».
Christophe Le Guéhennec, d'UFC-Que choisir, déclare : « Nous regrettons que la publication arrive si tard, et qu'elle ne concerne que 10 indicateurs alors que, dans le cadre des accréditations d'établissements, la HAS dispose de bien plus ».
Le Monde note que le responsable « reproche la publication d'indicateurs de moyens et non de résultats. En bref, que soient données des indications sur l'utilisation de gel antimicrobien d'un établissement, mais pas sur son taux d'infections nosocomiales ou de mortalité ».
De son côté, Christian Saout, président du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), remarque que « ce que comprennent les patients, ce sont les classements, comme ceux de la presse hebdomadaire. Le drame, c'est qu'ils ne sont pas réalisés par la puissance publique et que les Français ne sachent pas que certaines informations sont disponibles ».
« Malgré les débats, tous les acteurs s'accordent néanmoins sur un point fondamental : outre son information, la publication auprès du grand public devrait avoir pour effet, en faisant pression sur les établissements, l'amélioration des pratiques », continue Le Monde.
Mediscoop le 5/01/10