Le Parisien note dans ses pages locales que « 4 500 patients ont été interrogés sur leur séjour dans 24 hôpitaux de l’AP-HP », en novembre et décembre 2007.
Le journal publie les résultats de cette enquête dénommée Saphora, et retient que « la qualité des repas [est] toujours bonne dernière ».
« Des aliments qui n’ont pas de goût, servis en trop petite quantité et souvent froids… Les repas n’ont jamais été le point fort de l’AP-HP et c’est encore pire cette année », observe le quotidien.
Le Parisien indique ainsi que « seules 6 % des personnes interrogées jugent «très positive» la qualité des repas. Ils étaient 8 % en 2004. Idem pour la variété des plats… Seuls 9 % la considèrent comme «très satisfaisante», contre 11 % ».
Le journal relève en outre que « seuls 24 % des patients qui ont transité par un service des urgences du réseau AP-HP se déclarent «très satisfaits» de l’accueil. Et ils ne sont que 26 % à juger bonne la qualité des soins dans ces services ».
Le Parisien note cependant que « la qualité des soins [est] jugée excellente ».
Le quotidien remarque que « 72 % des patients jugent très bon le comportement des médecins et 71 % celui du personnel. 69 % apprécient la politesse et l’amabilité de ces derniers. La compétence des médecins est jugée très bonne à 52 % ».
« Et dans un domaine pointu comme la chirurgie, 74 % des patients estiment avoir très bien compris les informations données par le praticien », ajoute le journal.
Le Parisien publie la liste des « mieux notés » et des « moins bien notés », Rothschild (Paris XIIème) figurant en première place avec 75/100, et Foix-Rostang (Ivry-sur-Seine) en dernier avec 66/100. Le quotidien explique que « trois critères ont été retenus : la qualité des soins, le confort et l’organisation de la sortie ».
Le journal observe enfin que « pour que l’indice de satisfaction soit meilleur à l’avenir, l’AP-HP a décidé d’améliorer l’accueil, le confort et la restauration. Et de regrouper toutes les bonnes initiatives de ses établissements sous une marque AP-HP pour que les patients puissent bien les identifier ».
Mediscoop le 18 novembre 08