Les Echos consacrent un article à un « événement mondial en chirurgie ».
Le journal indique en effet qu’« une équipe française fait battre le premier coeur artificiel ».
Le quotidien explique que « depuis 15 ans, Alain Carpentier travaille en secret avec EADS sur ce concept révolutionnaire. Le chercheur a combiné des matériaux biocompatibles avec une électronique embarquée de pointe pour imiter l'organe humain ».
Les Echos notent qu’« il s'agit du premier prototype de coeur artificiel implantable qui imite à la quasi-perfection […] le fonctionnement de l'organe humain ».
Le journal cite le Pr Carpentier, directeur du Laboratoire d'études des greffes et prothèses cardiaques de l'Hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, qui déclare : « Je ne supportais plus de voir des hommes mourir à la quarantaine d'un infarctus du myocarde massif. Nous avons bien sûr la solution de la transplantation cardiaque, mais elle ne répond pas au grand nombre de besoins, notamment en raison du manque de greffons ».
Le quotidien indique que « fruit de 20 ans de recherche et développement, ce coeur artificiel, protégé par une série de brevets, va désormais battre en toute indépendance au sein de la nouvelle société Carmat », issue d’EADS et qui « vient de lever une quarantaine de millions d'euros pour financer en France le développement de ce cœur ».
« Il pourrait être évalué sur l'homme dans 2 ans », poursuivent Les Echos.
Le journal explique notamment qu’« il a fallu 4 ans pour trouver la forme et la taille optimales de la bioprothèse humaine, afin de reproduire le plus fidèlement possible la physiologie normale ».
« Grâce à des capteurs électroniques très sophistiqués, […] ce coeur artificiel a la capacité de réagir automatiquement à tout changement des besoins de l'organisme par des variations du débit, de la fréquence cardiaque ou de la pression artérielle », continue le quotidien.
Revue de presse Medisccop le 27 octobre 08