Libération remarque qu’« un mail circule ces jours-ci d’un poste de travail à un autre, en soulevant des haut-le-cœur. L’«information» anxiogène et gerbogène du moment concerne les sacs à main des femmes. Ces contenants qu’on trimballe partout seraient des nids à cochonneries (staphylocoques, salmonelles, bactéries en tout genre…) ».
Le journal note ainsi qu’« on les pose par terre dans la rue, la voiture, le métro et aussi sur les carrelages des WC quand il n’y a pas de crochet. Et une fois rentrées chez soi, on les jette sur la table de la cuisine, sur le plan de travail, voire sur un lit ».
Le quotidien se penche sur ces « laborantins du laboratoire Nelson de Salt Lake City [qui] auraient découvert, sur le sac d’une célibataire fréquentant des boîtes de nuit, des traces d’excrément et de vomi… ».
Libération s’interroge : « Lard ou cochon ? », et livre la réaction de Gilles Brücker, professeur de santé publique.
Le journal indique que « pour l’infectiologue, les risques qu’un sac à main déclenche des infections sont quasi nuls. Sauf, peut-être, auprès de malades immunodéprimés ».
« Pas de danger, donc. Les hypocondriaques peuvent toujours investir dans un crochet portatif qui se clippe sur le rebord d’une table pour éviter de poser leur sac par terre », remarque le quotidien.
Revue de presse Mediscoop du 6 mars 08