Libération note sur quelques lignes que Régis Aubry, chef de service de soins palliatifs à l’hôpital de Besançon, « va être nommé président du tout nouvel Observatoire de la fin de vie créé par le ministère de la Santé ».
Le journal livre les propos du médecin, qui indique qu’« on ne sait pas comment et dans quelles conditions les gens meurent en France. Nous allons donc observer les conditions et les pratiques autour de la fin de vie. Mais aussi communiquer autour de la loi Leonetti ».
A propos de celle-ci, Régis Aubry remarque ainsi : « J’ai le sentiment qu’on progresse, en particulier dans les secteurs de la réanimation. Mais bien des questions demeurent, comme la chronicisation des maladies aiguës en neurologie et en cancérologie. Que faire ? Il faut réfléchir à la survie que l’on provoque ».
Le Monde revient quant à lui sur la nouvelle allocation d'accompagnement d'un proche en fin de vie. Le journal constate que « plusieurs points font débat, et surtout le fait que seul l'accompagnement à domicile sera rémunéré. Ce choix laissera de côté bon nombre de personnes, 75% des malades décédant à l'hôpital ».
« Si la volonté d'élargir la mesure à l'accompagnement à l'hôpital semble faire consensus parmi les députés, tout le monde sait que le coût, 20 millions d'euros par an, s'envolera... », remarque le quotidien.
Revue de Presse Mediscoop du jeudi 18 février 2010