C’est ce que constate Le Parisien sur sa Une, notant que « 16 millions de personnes ont été admis l'an dernier dans l'un des 625 services d'urgences ».
Le journal relève que selon un sondage TNS Sofres pour la SFMU (Société francophone de médecine d'urgence), dévoilé aujourd’hui lors du deuxième congrès des urgentistes, à Paris, « 91 % [des Français] disent accorder une confiance massive aux structures d'urgences de soins ».
« Mais, quand on les interroge sur ce qui cloche, ils ne pointent que l'attente, ils sont 46 % à souligner âprement ce problème... », poursuit le quotidien.
Le Parisien remarque que « pourtant, la situation s’est sensiblement améliorée depuis 10 ans dans beaucoup d’établissements », et note que « les médecins urgentistes veulent dire stop aux idées reçues tout en revendiquant le rôle essentiel qu'ils jouent au sein de l'hôpital ».Le journal se penche sur la « médicalisation de services d'urgences, la généralisation du «réflexe» 15, la création de parcours de soins propres à chaque maladie, l’apparition d'une spécialité «médecine de l'urgence»... ».
Le quotidien indique que « pour faire connaître cette organisation complexe, les médecins présentent au congrès leur nouveau concept, le «juste soin» ».Patrick Goldstein, président de la SFMU, déclare à ce sujet : « Il faut que les patients sachent que notre but est de les emmener au bon endroit et au bon moment, même s'il faut faire des kilomètres. Ils gagnent du temps et des chances de survie. C'est ça le juste soin, adapté et efficace ».
Le Parisien livre en outre les propos du Pr Bruno Riou, chef du service des urgences à la Pitié-Salpêtrière (Paris), qui note que « les urgences sont les piliers du bon fonctionnement de l’hôpital », et indique qu’améliorer le temps d’attente « ne passera pas forcément par une augmentation des lits, mais par une meilleure gestion de ceux déjà existants ».
Revue de presse Mediscoop du mercredi 04 juin 2008