Le Parisien constate en effet que « le principal mouvement pro-euthanasie, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, est le théâtre depuis quelque temps de grosses divisions ».
Le journal indique qu’« après la démission de plusieurs responsables, c’est désormais au tour de son vice-président, Gilles Antonowicz, de quitter le navire ».
Le quotidien remarque que l’avocat « dénonce les dérives de cette association ».
Le Parisien livre les propos de Gilles Antonowicz, qui déclare notamment : « Je ne suis plus du tout d’accord avec la ligne de l’ADMD. Il y a toujours eu deux courants au sein de l’association. Ceux qui, comme moi, sont pour l’euthanasie en fin de vie dans le cas de maladies incurables. Et ceux qui sont pour le droit au suicide assisté, quel que soit l’état de le personne qui le demande ».
« Depuis l’arrivée de Jean-Luc Romero [nommé à la tête de l’association en septembre 2007], le second courant a pris le dessus », poursuit l’avocat.Le quotidien relaie la réaction de Jean-luc Romero, qui déclare que « ce conflit idéologique est une fausse excuse » et « est plutôt une affaire de gros sous ». Gilles Antonowicz répond de son côté que « ce n’est pas une question d’argent ».
Revue de presse Mediscoop du jeudi 26 juin 2008