La Tribune aborde un « rapport confidentiel de l’Igas », selon lequel « globalement depuis 1968, la mortalité a diminué, mais certaines catégories en ont profité plus que d’autres ».
Le journal ajoute que le document « relève au passage que «les inégalités liées au niveau d’études ont augmenté depuis 1968». Conséquence : la différence d’espérance de vie entre un cadre supérieur et un ouvrier à l’âge de 35 ans atteint 7 ans, le premier ayant encore 46 années de vie devant lui, contre 39 pour le deuxième ».
La Tribune note qu’« au début des années 1980, cet écart d’espérance de vie était de 6 ans ».
Le quotidien poursuit, relevant que « chaque mois, les statistiques hexagonales égrènent des vérités souvent désagréables à entendre. Ainsi, la proportion d’obèses est deux fois plus fréquente chez les ouvriers que chez les cadres. Un fléau qui a toutes les chances de se reproduire à la génération suivante ».
Le journal remarque toutefois que « la lutte contre les inégalités de santé est désormais inscrite dans les objectifs des nouvelles agences régionales de santé : celles-ci seront évaluées notamment en fonction de l’indicateur de la réduction de la mortalité prématurée »
Revue de presse Mediscoop du mardi 23 novembre 2010