Le Monde indique que Roselyne Bachelot « a présenté de nouvelles mesures face aux difficultés financières des hôpitaux lors du Forum de l'hôpital public, qui se tient jusqu'au 30 mai à Paris ».
Le journal publie un entretien avec la ministre de la Santé, qui déclare qu’elle va « accroître les ressources des établissements ayant une proportion importante de bénéficiaires de la CMU, de l'aide médicale de l'Etat, du RMI ou qui sont sans solution de logement stable et durable ».
Roselyne Bachelot précise que ces mesures valent aussi pour les cliniques privées, « et notamment pour celles qui sont en situation de monopole sur un territoire et qui ont signé un contrat de service public », puis indique que « l'activité libérale à l'hôpital sera aussi davantage encadrée ».
La ministre ajoute que « l'hôpital de proximité a tout à fait son utilité. Et contrairement à ce que disent un certain nombre de personnes qui défilent derrière des banderoles, nous ne voulons pas tous les transformer en maisons de retraite. L'hôpital de proximité, c'est d'abord l'urgence, les soins courants et les soins de suite ».
Roselyne Bachelot déclare que « ce sont les problèmes de sécurité récurrents qui vont faire mourir ces établissements. […] C'est la politique de restructuration que je mets en œuvre qui peut sauver ces petits hôpitaux ».
Le Monde remarque cependant que « les CHU, déficitaires pour la plupart, craignent des suppressions d'emplois ».
Le journal s’interroge : « L’annonce d'un ajustement de la tarification à l'activité prenant mieux en compte la situation sociale des patients, sera-t-elle en mesure de calmer les inquiétudes des hospitaliers ? ».
Le Figaro observe également dans ses pages saumon que « Bachelot promet davantage de ressources aux hôpitaux accueillant des patients précaires ».Le quotidien note que « la mesure sera mise en œuvre en 2009 », et ajoute que « les cas les plus lourds seront mieux tarifés ».
La Croix retient de son côté que « les établissements hospitaliers devront apprendre à coordonner leur offre de soins », tandis que Les Echos titrent un article sur l’activité libérale des médecins hospitaliers qui « va être «encadrée» ».
Le journal cite Roselyne Bachelot, qui a déclaré : « Peut-on admettre qu’un patient doive attendre plus d’un mois pour une intervention à l’hôpital et qu’il lui soit proposé de la faire très rapidement s’il a recours au secteur privé, dans ce même hôpital ? ».
Revue de presse mediscoop le 28 mai 08